Déjà montant, Ciney peut être champion jeudi

23-16,11-25, 13-18, 10-8.

WATERLOO: (3x3, 4/9 l.f., 21 f.) Schick,A. d’Hose 4, VLAEMINCK 9 (1x3), Vancampenhout 7 (1x3), MAETER 16 (1x3), DELBRASSINNE 7, R. D’HOSE, KABANGU 6, Careme 2, Busselen 6.

CINEY : (5x3, 16/20 l.f., 14 f.): A. BALTHAZAR 3, Laroche 5 (1x3), Jacques 9 (1x3), DE JAEGHERE 4, GIELEN 11, Henin (-), HUSSON 7 (1x3), Lecoutre, MALLIAR 24 (2x3), M. Balthazar 4.

Un bon quart et puis s’en va ou plutôt dix bonnes minutes et puis Ciney a haussé le ton en défense. Après 12-4 (4e) et 23-16 (10e), plus rien n’a été simple pour Waterloo dont le titre de mercredi (et la fête qui a suivi) a pesé à la fois dans les jambes et les esprits. Plutôt adroits ordinairement derrière l’arc, les Brabançons n’ont plus inscrit un seul 3 points les trente minutes suivantes. En panne d’adresse, sans beaucoup d’alternance dans le jeu offensif, parfois dominé au rebond et sans énormément de transition, Waterloo a peiné face à de pugnaces Cinaciens. "Ce fut une rencontre avec énormément d’impact physique, des coups se perdaient et ce ne fut pas un beau match, observait Maxime Maeter. Les shoots ne sont pas rentrés et on n’a pas réussi à trouver des solutions ailleurs." Le meilleur Waterlootois sur le terrain qui fêtait samedi ses 26 ans ne contestait pas la suprématie des Namurois, notamment au rebond. Il pointait également l’aspect mental : "On sort frustré de ce premier match de finale. Jeudi, on n‘aura d’autre choix que de mettre un maximum d’intensité."

Le coach Dufour pointait les nombreux manquements et battait déjà le rappel pour jeudi: "Ciney a été plus complet et consistant. Chaque erreur a été punie et on a été dominé au rebond pendant 30 minutes. On a fait trop de mauvais choix, dans la vitesse d’exécution notamment. On a manqué de lucidité et on s’est montré naïf. On n’a jamais réussi à passer sous la barrière des 5 points pour les faire douter. Pour l’emporter, il faudra montrer un visage conquérant, faire un match plein, moins se faire bouger dans les un contre un et bloquer le rebond. Il y a eu une séquence dans le match où Ciney prend 3 rebonds offensifs. Quand vous donnez autant à l’adversaire, vous ne pouvez pas gagner."

Yohan Balthazar le coach cinacien, confirmait: "On savait que ce serait difficile dans leur salle. On a très mal démarré même si on avait un peu programmé ces erreurs. Après un quart, il était tout simplement impossible de l’emporter avec 23 points encaissés. Sur l’ensemble, on n’a pas fait un bon match en attaque mais on a montré une identité défensive. Avec 57 points encaissés, c’est individuellement et collectivement fort. Je suis satisfait car on a contré les qualités de Waterloo. On leur a laissé deux transitions sur le match, on a bataillé au rebond et on a contesté leurs shoots. Tout était difficile pour Waterloo. Si on n’avait pas coincé offensivement de la sorte, je me demande si l’écart n’aurait pas été plus grand. La pugnacité dans un match pareil était super importante. On n’avait pas le droit de passer au travers à ce niveau et on a répondu présent. La saison a été longue, on est fatigué mais on veut finir chez nous jeudi et je crois qu’on a les armes pour être champions à la maison. J’espère qu’on ne sera pas stressé par l’enjeu".