Nationale 2: Noah Kindermans (Aisemont) retrouve le plaisir de jouer
Après une saison difficile à Fontaine, Noah Kindermans a rejoint Aisemont, qui veut jouer les premiers rôles en N2.
Publié le 10-05-2023 à 11h09 - Mis à jour le 10-05-2023 à 18h56
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Noah, où avez-vous tapé vos premières balles ?
Je suivais mon papa Denis, qui jouait à Monceau et, vers 6 ans, j’ai débuté en pupilles à Acoz. Coaché par Laurent Di Santo, j’ai joué en minimes avant de partir pour Pironchamps pour évoluer en cadets. J’ai gravi les échelons pour finalement accéder à la Nationale 3. Pour continuer à progresser, je suis parti en 2022 à Fontaine, en Nationale 2.
Une expérience qui s’est terminée sur un échec. Pour quelles raisons ?
L’ambiance au sein de l’équipe était exécrable. Mes équipiers se disputaient et, finalement, on n’a pu éviter la relégation. J’ai failli ranger le gant définitivement mais mes parents et ma compagne m’ont encouragé à poursuivre.
Vous avez alors opté pour Aisemont. Pourquoi ce choix ?
J’ai reçu une offre de Ninove, qui m’a contacté via Marc Van Snick, double Gant d’or. Mais j’ai choisi de rejoindre Aisemont, qui est évidemment plus proche de mon domicile et qui vient de retrouver la Nationale 2. Je ne redescends donc pas d’un étage. De plus, l’équipe est particulièrement costaude avec les arrivées de Kévin Bouchat et Gaëtan Gravar. Romuald Denis, le capitaine, m’a aussi cédé le grand milieu, mon poste de frappe de prédilection. J’ai toujours évolué à ce poste.
Comment s’est passée votre intégration chez les Gadis ?
Très bien ! Depuis janvier, on a préparé la saison en salle à Sart-Saint-Laurent. Avec Manu Sacré, prof de gym, on a travaillé chaque vendredi le physique avant de pratiquer le fronton et l’indiaka. L’ambiance est excellente et je profite des conseils de Romuald, qui me guide. Je me sens comme chez moi. Après une saison difficile, je veux retrouver le plaisir de jouer.
Quelles sont les ambitions de l’équipe cette saison ?
Bien évidemment, nous voulons jouer les premiers rôles. Nous sommes bien armés, tant sur le rectangle que sur le tamis. Sylvain Denis, le foncier, est performant et au service il a déjà servi plusieurs fois entre les perches lors des luttes amicales. Nous visons le top 8 pour disputer les play-off.
Et quels seront vos objectifs personnels ?
Comme tout joueur de balle, j’espère intégrer une équipe de l’élite ballante… Pourquoi pas Kerksken, et ainsi suivre les pas de Benjamin Dochier ? C’est aussi grâce à lui que je pratique la balle. Je l’ai vu jouer à Acoz en coupe de Belgique. Il m’a impressionné. Comme lui, j’aimerais pouvoir livrer entre les perches. Je suis régulier à la livrée et je sers dans le carré mais je dois encore travailler pour m’améliorer. Je dois aussi travailler le contre-rechas.
Quels sont actuellement les meilleurs souvenirs de votre carrière ?
En 2019, j’ai reçu la Balle d’argent à l’issue du Grand Prix du 15 août, remporté avec Pironchamps à Tangissart. On avait battu Nil en finale. Avec Pironchamps, j’ai remporté plusieurs titres en jeunes et chez les adultes. Je remercie aussi André Legrain, le secrétaire de Pironchamps, qui m’a permis de gravir les échelons et de jouer deux saisons avec mon parrain, Damien Kindermans.