Sébastien Dumont au milieu de jeunes Red Dragons
Le libero namurois de Guibertin, Sébastien Dumont, a fait son retour dans une sélection nationale rajeunie.
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Publié le 09-05-2023 à 15h10
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Sébastien, tu t’attendais à ce retour chez les Red Dragons ?
Pas du tout ! Cela fait un petit temps que je ne les avais plus rejoints. Quatre ans, je pense. On venait de descendre de Ligue A avec Guibertin. Et comme, chez nous, on ne suit pas le rythme d’entraînement que connaissent les pros, je n’y pensais vraiment pas. Mais j’ai accepté cette convocation, évidemment ! On a eu notre première séance ce lundi, à Leuven.
C’est une large sélection, de 26 joueurs, qu’a élaborée le coach national, Emanuele Zanini. Dans quel but ?
Ce noyau doit disputer la Golden League européenne, qui débutera le 27 mai et se terminera le 10 juin, sauf si on se qualifie pour le Final Four. Mais les titulaires habituels seront laissés au repos. Car les compétitions internationales reprendront déjà en juillet, avec un tournoi qualificatif pour les J.O. en septembre/octobre, pour eux. Pour cette épreuve de fin de saison, le coach a donc opté pour un mix avec des jeunes, qui auront l’occasion de progresser, et quelques joueurs plus expérimentés pour les encadrer. Comme moi, car avec mes 29 ans, je fais déjà partie des plus vieux (rires).
Tu abordes ce nouveau séjour en équipe nationale avec quel objectif ?
Je prendrai ce qui viendra, sans me mettre de pression, ni me tracasser. Ma carrière internationale est un peu derrière moi. Ici, ce sera du bonus. Nous sommes quatre liberos, dont Martin Perin, qui évolue à Maaseik et est logiquement le titulaire pressenti. Les deux autres sont plus jeunes.
Quel est ton bilan de la saison vécue en Ligue avec Guibertin ?
La première partie de la compétition s’est bien passée. On a manqué un peu de régularité pour accrocher les Champions play-off. Mais on était là où l’on devait être, en terminant cette phase à la 7e place. Pour notre retour parmi l’élite et compte tenu qu’on est l’équipe qui s’entraîne le moins de toute la Ligue, finir aussi près du Top 6, ce n’était pas mal. Après, en Challenge play-off, qui rassemblaient les trois derniers, ce fut plus compliqué. Mentalement, l’équipe a un peu lâché, sachant que le club ne voulait pas prendre le risque financier d’être européen la saison prochaine. On a notamment perdu les deux matchs contre Waremme. Mais on a évité la dernière place.
L’équipe B, où figure le Namurois Loïc Bernar, a par contre gagné le barrage de N2 qui l’opposait à Courtrai (3-2).
Oui, et cela pourrait leur valoir de monter en N1. Ce serait bien, d’autant que la N3 avait déjà validé sa montée, en terminant deuxième de son tour final. Guibertin pourrait donc aligner une formation dans chacune des trois premières divisions nationales, ce qui est plutôt rare ! Ce serait en tout cas une belle récompense pour tout le monde.