Éric Adam a pris congé du banc meutois (vidéo)

Éric Adam était sur le banc de Meux pour la dernière fois samedi soir. Après onze ans comme adjoint, il cède le relais.

Thibaut marmignon
 Éric Adam félicité par le président Dubail pour ses onze années passées dans le staff.
Éric Adam félicité par le président Dubail pour ses onze années passées dans le staff. ©EdA Th.M. 

Éric Adam aurait bien aimé terminer son histoire sur le banc de Meux par une victoire. "Surtout pour les jeunes de P1 qui ont montré des signes très encourageants pour l’avenir du club", glisse le Beezois. À 68 ans, Éric, T2 et préparateur physique depuis onze saisons chez les Verts, a choisi de laisser sa place aux côtés de Laurent Gomez à Nicolas Mazzier: "Mais depuis Namur, on sent que les joueurs sont cuits. Pas physiquement mais mentalement. Trente-quatre matchs de championnat (NDLR: il en reste à Tubize) plus un ou deux au tour final en déplacement et cinq rencontres de Coupe de Belgique, c’est trop. Les joueurs n’en peuvent plus, la fraîcheur mentale n’est plus là. Je ne pense pas qu’on saura les remotiver pour le tour final. À Warnant l’an passé, on espérait une superbe apothéose de notre saison. Au final, on a joué devant 15 spectateurs, dans l’indifférence générale. Franchement, ce sera une corvée supplémentaire."

"Je ne peux pas me passer de foot"

Si la dernière saison d’Éric dans le staff de Meux se termine un peu en eau de boudin, elle ne viendra pas gâcher les onze belles années passées rue Janquart. "Une page se tourne mais je ne quitte pas tout à fait le club, précise Éric, fêté avant le coup d’envoi. Je ne m’y attendais pas, c’est du Meux tout craché. Je dois encore voir avec les dirigeants quel sera mon nouveau rôle. Mais une chose est sûre, je ne serai plus présent sur le terrain. J’ai assez donné. Je suis arrivé en Promotion avec Michel Mauléon comme adjoint et préparateur physique. Je ne voulais plus être coach principal et devoir gérer les états d’âmes des joueurs. Mais comme je restais passionné par le jeu et l’ambiance du vestiaire, le poste de T2 était le parfait compromis." Aujourd’hui, il tourne donc une autre page.

"Je ne peux pas me passer de foot. Mais avec six petits-enfants et mon épouse qui travaille toujours dans le commerce et donc le samedi, ça devient compliqué de passer autant de temps sur le terrain. Je viendrai encore voir Meux, c’est évident, mais avec elle ou après un bon petit resto, sans devoir courir pour arriver à temps au rendez-vous."

"Le plus profond respect aux bénévoles"

Durant son bail chez les Meutis, Éric ne sait pas sortir un souvenir marquant. "Je retiens avant tout les rapports humains et les rencontres avec des gens extraordinaires, insiste-t-il. C’est d’ailleurs une constante dans ma carrière, de Grand-Leez en passant par Wallonia Namur, Jambes ou St-Servais, j’ai toujours apprécié cette ambiance chaleureuse. Et je voue le plus profond respect à tous ces bénévoles qui sacrifient les week-ends et les soirées pour faire tourner un club. J’admire ces gens-là."

Des bénévoles qui pourront bientôt trinquer à la santé d’Éric, à la buvette avec lui, pendant que les jeunes prendront le relais sur le terrain.

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