Noémie Van de Poele proche du Top 12 avec les BelSevens
Seul le pays hôte, l’Afrique du Sud, a barré la route des World Series à la Jamboise et à ses partenaires de l’équipe nationale.
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Publié le 08-05-2023 à 16h11 - Mis à jour le 08-05-2023 à 16h13
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Les BelSevens sont passées très près de leur rêve, sur les terrains de Stellenbosch qui accueillaient, fin avril, les deux manches des Challenger Series, qualificatives pour les World Series 2024. "Cette catégorie rassemble les douze meilleures équipes nationales et, pour y accéder, il fallait terminer en tête au classement cumulé des deux tournois", explique la Namuroise d’une sélection belge qui y multiplia pourtant les succès, ne s’inclinant chaque fois qu’en finale, face aux représentantes du pays hôte (17-10 et 17-14). Qui se sont donc emparé du ticket pour le Top 12 mondial de la discipline. "On avait de hautes ambitions, mais on est déjà très contentes de notre parcours. On ne s’attendait pas à réussir cette performance, et encore moins à la répéter sur les deux tournois (NDLR: disputés en une dizaine de jours, avec trois matchs de poules, quart et demi-finale)."
Cette expédition dans la région du Cap était loin de clôturer le chapitre "rugby à 7", pour Noémie et la sélection d’Emiel Vermote. "On repart déjà dans deux semaines, pour un stage à Faro, préparatoire aux championnats européens prévus là-bas, en juin, puis en juillet, à Hambourg, avec des qualifications olympiques en jeu. La saison ne fait que commencer", ajoute cette Jamboise de 28 ans, qui côtoie plusieurs équipières de son club, chez les BelSevens. "On était cinq de La Hulpe, en Afrique du Sud. S’y trouvaient aussi des filles provenant d’autres équipes de D1 belge, trois de Lille et une d’Angleterre. Il n’y a évidemment que des compétitions via l’équipe nationale, en rugby à 7. Mais on s’y entraîne toutes les semaines."
Contre son ex-équipe en play-offs
Dans la compétition à XV de la D1 belge, Noémie et son team, détenteur du titre, viennent de s’imposer 21-19 contre Gand, en barrages des play-offs. "On affrontera mon ancien club de Boitsfort en demi-finale, ce week-end. J’y ai passé une saison, après mon départ de Namur, où j’avais commencé le rugby, à l’âge de 21 ans. Malheureusement, en cas de qualification pour la finale, je ne pourrai y participer, étant retenue par le stage des BelSevens au Portugal."
Elle manquera donc aussi le barrage pour la montée en N1 de l’équipe messieurs de Namur, où évolue son compagnon, Bastien Desprats. "Les mois de mai et juin sont souvent fort chargés", convient cette employée d’une boîte informatique, qui retrouva le propriétaire de son logement jambois en Afrique australe. "Arnaud Libert est en effet le kiné des équipes nationales messieurs, depuis plusieurs années." Et ces derniers ont aussi marqué l’histoire du rugby belge à Stellenbosch, en remportant notamment la seconde manche aux dépens de Tonga, en finale.