L’expérience reste le maître atout des finales
Walhinois et Namuroises avaient tout le bagage nécessaire pour dominer leur finale de coupe provinciale, ce lundi, à Bouge.
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Publié le 02-05-2023 à 15h00
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La salle du club namurois a vibré au gré des finales de la coupe Albert Daffe, ce lundi. Avec une ambiance allant crescendo, autour des terrains, puis dans la buvette.
Au niveau sportif, la logique a été respectée chez les messieurs. Walhain C n’a jamais laissé une grande marge de manœuvre à Lesse & Lhomme B, malgré un départ compliqué. "Ils ont bien démarré, pour creuser un bel écart (2-8). Mais, petit à petit, notre expérience nous a ramenés dans leur sillage. Et, quand on est revenus à leur hauteur, on a senti qu’on allait passer au-dessus, analysait le coach walhinois, Michel Hourlay. Le deuxième set fut plus tranquille. Eux avaient besoin de nos fautes et on a veillé à jouer proprement. Dans le troisième, là, il y avait plus de fraîcheur en face. Ce qui explique qu’ils soient restés à portée jusqu’au bout."
Cette manche s’est sans doute jouée sur deux fautes directes rochefortoises, alors que l’équilibre persistait au marquoir (jusqu’à 23 partout). Ce qui n’enlève rien aux mérites des troupes d’Adrian Revret. "Ce n’était pas mal, en effet, surtout face à une équipe aussi régulière, expérimentée et bien organisée. On a surtout été embêtés par la blessure de notre ailier Gilles Leleu, qui n’était pas à 100%. Mais tout le banc a apporté sa contribution. Et cela fait plaisir, de voir autant de monde venu nous soutenir (NDLR: le club avait affrété un car)", soulignait le coach d’une équipe qui disputera encore le tour des seconds de P1, ce week-end, à Bouillon. "Et vu ce qu’on a proposé jusqu’ici, je pense qu’on peut espérer tenir tête aux adversaires qu’on y croisera."
Mise en route difficile
La finale dames paraissait plus indécise, entre des Namuroises rompues à ce genre d’événement et des Anhétoises fraîchement sacrées. Et qui sont sans doute entrées de manière "crispée" dans leur match. "Il y avait un peu de stress chez nous, en effet, confirmait leur T1, Bastien Lorent. J’ai d’ailleurs autant coaché sur le mental que sur le jeu en lui-même. C’était dur. Namur a tout servi long, dans notre réception, et on n’a pas su montrer ce qu’on savait faire. C’est cela, qui nous rend le plus déçus. Une finale, cela se joue sur la forme du moment, alors qu’en championnat, c’est la régularité et l’investissement d’un groupe sur toute une saison qui sont récompensés. Et cet objectif prioritaire, on l’avait déjà rempli."
Les Namuroises ont aussi réussi le leur, en conservant le trophée. Une belle apothéose pour Céline Goffinet, la capitaine de ce groupe majoritairement formé "d’anciennes gloires" du club. "Nos adversaires, qui voulaient sûrement réaliser le doublé, ont peut-être moins bien géré la pression. Nous, on a bien servi dans l’ensemble, commis peu d’erreurs et mis les points quand il le fallait. C’est grâce à cela qu’on a pu faire de bonnes différences de points. Oui, tout cela va peut-être me manquer la saison prochaine. Mais c’est le moment de laisser la place aux plus jeunes, dont celles qui étaient déjà là avec nous cette année. Il ne faut pas les oublier !"