Haversin quitte la P1 sur un deuxième forfait
L'aventure haversinoise en P1 aura pris fin avec deux semaines d'avance sur le calendrier du championnat : les Jaune et Noir ont aussi déclaré forfait pour leur dernière rencontre de la saison.
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Publié le 29-04-2023 à 15h32 - Mis à jour le 29-04-2023 à 16h58
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Haversin 0 – Fernelmont-Hemptinne 5 (fft)
Un premier mai n’est pas l’autre. Alors qu’il fêtait il y a tout juste un an une accession inédite à la P1, cette année, Haversin la quitte par la petite porte. Plutôt que de recevoir Fernelmont en guise d’adieu à l’élite provinciale, le club cinacien a de nouveau déclaré forfait, le deuxième de suite après celui qui avait fait grand bruit, contre Évelette.
"Je ne me faisais guère d’illusion. Pourtant, en début de semaine, je pensais peut-être que se remobiliser et jouer une dernière fois aurait permis une sortie un peu plus digne de la P1. Mais cela n’a pas été le cas, Haversin quitte le plus haut échelon provincial de manière indigne, déplore son entraîneur Jean-François Grégoire, déçu mais déchargé d’un poids. Les événements des dernières semaines ont été très durs à vivre, pour le staff, les joueurs et le comité. Quand je suis arrivé à Haversin, je savais la mission sauvetage compliquée et pourtant, j’y ai vraiment cru. Mais à côté des résultats, il y a une série de circonstances qui nous ont privé du maintien. En fin de saison, j’ai fait fi de mes principes mais je ne m’attendais pas du tout à ce genre de difficultés. Au final, je suis terriblement soulagé que tout cela soit fini."
Arrivé en décembre pour succéder à John Galasso, Jean-François Grégoire aura maintenu en vie les Jaune et Noir jusqu’au bout, jusqu’à l’avant-dernière journée et un premier forfait synonyme de relégation. "Avoir tenu si longtemps est le seul motif de satisfaction, admet l’ex-coach de Bièvre. J’aurais préféré avoir la fierté de sauver l’équipe… J’ai au moins celle d’avoir tenu bon jusqu’au bout dans ce contexte."
En face, Benjamin Joine tirait un premier bilan de la saison fernelmontoise. "Elle a été bonne, mais longue, reconnaît-il. Le noyau a été très vite trop restreint par des blessures qui ne nous ont pas épargnés. Cela a parfois été difficile mentalement, mais le groupe est toujours resté soudé. J’espérais un top 8 mais ce ne sera pas le cas, bien qu’on n’en soit vraiment pas loin. Le principal pour Fernelmont reste de n’avoir jamais été inquiété par la descente."