Le défaut taminois est ressorti
Tamines 1 - Jodoigne 1
- Publié le 23-04-2023 à 18h38
- Mis à jour le 23-04-2023 à 18h39
Arbitre: Barros.
Cartes jaunes: Rodrigues, Destrain, Thambwe, Stephanus, Balog, Nasca.
Buts: Thea (1-0, 30e), Bruyr (1-1, csc 90e).
TAMINES: Venturini, Stephanus, Leemans, Boukamir, D’addario, Becquevort, Boudar, Moatassim (83e Luzolo), Martinelli (88e Bruyr), Rodrigues (77e Pale), Thea.
TOURNAI: Gianquinto, Dassonville, Thambwe, Zanzan (46e Amury), Destrain, Lekehal, Brouckaert, Kaba, Holuigue (73e Ze), Pieraert, Calon (46e Van Wynsberghe).
Le maintien assuré, Tibor Balog a décidé de faire tourner son effectif ce dimanche. Un choix qui s’est avéré payant puisqu’après une demi-heure, c’est Thea qui ouvrait le score après avoir chipé le ballon dans les pieds de Brouckaert pour partir en face-à-face avec le gardien. Un avantage mérité, Tamines se montrant plus entreprenant et plus conquérant que la semaine dernière. "Par rapport à la rencontre face à Jodoigne, on était meilleurs dans tous les domaines. On ne pouvait de toute façon pas faire pire que la semaine passée. Aujourd’hui, nous avons répondu présent", affirmait Tibor Balog. En seconde période, les débats s’équilibraient. Un penalty plus que litigieux sur Rodrigues aurait pu changer la physionomie de la rencontre. "Tout le monde l’a vu sauf l’arbitre", regrettait le coach taminois. S’en est suivie une période de domination tournaisienne. Dans la dernière demi-heure, les hommes de Nasca touchaient le poteau et le montant, avant de se voir (logiquement ?) refuser un but sur corner, après une poussée fautive. Il fallait attendre un coup franc, à la dernière minute, pour que Bruyr dévie le ballon dans ses propres filets.
"C’est malheureux parce que je pense qu’au niveau du jeu proposé, on était meilleur. Mais ça va nous permettre de grandir, ajoutait Tibor Balog. J’ai fait jouer quelques joueurs de 17-18 ans et nous avons tenu contre une équipe qui vise le tour final. Félicitations à eux. On n’a malheureusement pas su terminer le travail en s’imposant, ça laisse un goût amer. Notre défaut est ressorti: on contrôle la plupart du temps, sans l’emporter."