Sow-Andenne: "Le projet tient la route"
Philippe Rasquin sort du silence: l’arrivée d’Ousmane Sow à Andenne se confirme. Un investisseur étranger chapeaute tout le projet.
Publié le 21-03-2023 à 06h00
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Philippe Rasquin veut rester prudent. Mais le président andennais confirme que l’intérêt d’Ousmane Sow pour son club est réel. "Mais tant que ce n’est pas officiel, je ne veux pas en dire de trop, confie l’homme à tout faire du Stade Pappa. C’est pour cette raison que je suis resté en retrait."
À 74 ans, Philippe Rasquin, également trésorier du club, ressent le besoin de souffler et de donner la priorité à sa famille, en suivant notamment son petit-fils qui évolue maintenant en première chez les voisins de Bas-Oha. Mais il ne veut pas abandonner Andenne, "mon club de cœur". Alors, quand un investisseur vient frapper à la porte, il l’écoute. "Et qu’on arrête de parler des gens de Durbuy, cela n’a rien à voir, insiste Philippe. C’est un dirigeant qui vient avec un projet sportif et social. Je suis allé au bout de mes ressources. Andenne n’est pas le seul club à avoir besoin de moyens extérieurs pour grandir. Or, une ville comme Andenne, avec plus de 30 000 habitants, j’estime qu’elle mérite un club de foot en D3. Et si on veut de l’ambition, ça passe par des investissements. Les finances du club sont saines, mais on ne sait pas faire plus dans la structure actuelle. Cela me fait mal au cœur de voir mon club vivoter en P1."
"Un investisseur brésilien"
À ceux qui critiquent la future arrivée d’investisseurs extérieurs et l’absence d’Andennais au club, Philippe Rasquin répond: "Critiquer depuis son fauteuil, c’est facile. Mais agir, c’est autre chose. Et les gens prêts à s’investir ne se bousculent pas au portillon. Et puis avec 70 clubs différents sur l’entité d’Andenne, l’offre sportive est énorme. C’est fini le temps où on jouait au foot ou au basket dans son village. C’est aussi ça la réalité."
Philippe Rasquin a donc bien rencontré Ousmane Sow, en compagnie du bourgmestre et de l’échevin des sports. "Le projet est sérieux et c’est une opportunité à saisir, au niveau social également. La ville est sensible à ça, surtout si on peut amener des jeunes à faire du sport. Il y a un gros investisseur brésilien qui chapeaute tout le projet. Il est associé avec un club de D2 portugaise. Andenne pourrait aussi permettre à des jeunes joueurs de se mettre en évidence. Le sponsor principal revient début avril et on pourra en dire beaucoup plus à ce moment-là. Mais il veut professionnaliser le club, en rémunérant des éducateurs et des formateurs via sa société. Franchement, c’est un projet qui tient la route."