Namur s’attend à un derby bien différent
Les Namuroises, qui avaient maîtrisé le match aller, s'attendent à un autre scénario pour le retour à Gembloux.
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Publié le 02-03-2023 à 18h01 - Mis à jour le 02-03-2023 à 18h02
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Gembloux - Namur (d. 18 h)
Le bilan des Namuroises (43 sur 45), avant d’affronter une seconde fois leurs cinq adversaires francophones, a de quoi impressionner, voire surprendre les intéressées elles-mêmes. "Au départ, on ne visait que les cinq premières places. Et voilà qu’on est toujours en tête, fait remarquer Noélie Denis. Je pense que notre série est plus faible que l’autre. On s’attendait, en tout cas, à plus forte opposition de la part des formations néerlandophones. Mais c’est vrai qu’on a toujours très bien joué contre elles. Même si on était quelques-unes à intégrer le noyau, on se connaissait déjà. L’équipe tourne bien et les joueuses qui sortent du banc prennent leur chance."
Victorieuses 3-0 à l’aller, l’attaquante et ses équipières ne se présenteront pas en terrain conquis, ce dimanche, à Gembloux. "Je pense que ce sera fort différent. Déjà, parce qu’elles ont un nouveau coach, qui n’avait pas encore eu l’occasion de travailler avec elles à l’époque. C’est Michel Hourlay qui l’avait remplacé. De notre côté, Dominique nous a déjà donné comme consigne de soigner nos services. Il nous reste cinq matchs très difficiles et on devra bosser en équipe, pour conserver notre première place", enchaîne celle qui défendait les couleurs jemeppoises, ces cinq dernières saisons. "Il était question que j’accompagne quelques équipières à Floreffe, mais j’ai estimé que le niveau de la Promotion ne me convenait pas. Dominique Colin m’a proposé de rejoindre son équipe et “Lili” Olivier m’a encouragée à me lancer. Cela me change ! Rien qu’aux entraînements, on est 10 ou 12, alors qu’on se retrouvait à 4 ou 5 à Jemeppe…"
La numéro 6 fait partie du contingent qui a déjà resigné avec le club bougeois. "J’en ai beaucoup parlé avec mon compagnon. Avec Namur, j’ai une réelle opportunité de retourner en N1, comme avec Yvoir il y une dizaine d’années. Pourquoi, dès lors, ne pas retenter le coup", conclut celle qui passa aussi par… Limal, le rival numéro un des Namuroises (qui s’y rendront le 19 mars) dans la course aux lauriers. "Mais à part le président, je pense qu’il ne reste plus personne de cette période."
L’ambition de faire plus
Il y a eu quelques changements (sur le banc et dans l’effectif) chez les "Coutelières", depuis la première confrontation. "Mais moi, je prends ce derby comme le premier, signale Margaux Piraprez. Namur est favori, en tant que leader, et aligne une superbe équipe. Maintenant, ce n’est pas pour cela qu’on ne peut pas sortir une bonne prestation et tout donner, avec la rage de vaincre."
Actuellement cinquièmes, avec huit victoires au compteur, la passeuse et ses partenaires respectent leur objectif. "Mais il faut garder l’ambition de toujours faire plus. C’est pour cela qu’on fait du sport de compétition. Le plus important, cela reste le plaisir que l’on prend sur le terrain, avec l’équipe. Mais pas question de baisser les bras parce qu’on est là où on devait être", déclare l’ex-joueuse de Riemst, qui dit ne pas s’être encore prononcée quant à la prochaine saison. "Le choix définitif se fera en commun avec ma sœur Madeline, car on veut jouer ensemble. Mais l’entente est très bonne dans le groupe et avec Audry Frankart. Cela pèse évidemment dans la balance."