Handicap international de printemps: Un embouteillage volontaire de bateaux de La Plante à Wépion
Le cercle wépionnais d'aviron accueillera de nombreux bateaux, le 26 mars prochain lors de son 13e Handicap international de printemps. Un format de compétition qui se veut spectaculaire, pour déboucher progressivement sur une concentration de tous les concurrents en un même endroit à quelques hectomètres de l'arrivée.
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Publié le 28-02-2023 à 16h27 - Mis à jour le 28-02-2023 à 16h37
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Si le Royal Cercle Nautique Dinantais est occupé à préparer sa première régate, prévue le 28 mai, du côté du Royal Club Nautique Sambre & Meuse, autre cercle d'aviron de la province, c’est le Handicap international de printemps de la Vallée Mosane, treizième du nom, qui figure à l’agenda organisationnel de 2023. Le rendez-vous est fixé au dimanche 26 mars.
"C’est notre seule course, au-delà des randonnées. Et elle ne se déroule pas sur le même principe qu’à Anhée, précise Louis Toussaint, l’entraîneur principal des compétiteurs du club wépionnais. Notre parcours fait 5 km, entre le lieu de départ, situé à La Plante, au niveau de l’île Va’s-t-y Frotte (rive gauche), et l’arrivée, jugée devant notre club, soit en amont. Mais la particularité, c’est qu’on détermine un handicap (NDLR: calculé en temps et concrétisé via des départs différés) pour chaque catégorie de rameurs et de bateaux, de manière à ce qu’un maximum d’équipages soient susceptibles de se rejoindre dans les deux derniers kilomètres de la course. Cela crée un embouteillage hyper-impressionnant et spectaculaire, avec toutes les tentatives de dépassements qui en découlent, dans l’ambiance qu’on peut deviner. L’an passé, on avait enregistré la participation de 45 bateaux. Toute la largeur de la Meuse était occupée. Et c’est original, car des rameurs de tous les âges sont impliqués dans la course."
L’offre des organisations namuroises sera donc élargie et diversifiée, cette année. "Les clubs d'Anhée et de Wépion comptent parmi ceux qui vivent le mieux, dans la partie francophone du pays, déclare le formateur wépionnais. On travaille aussi très bien ensemble. Le nôtre a connu pas mal de problèmes structurels. On est repartis de zéro. Mais cela marche de mieux en mieux et les membres sont bien encadrés. L’année dernière, j’avais emmené un peu plus d’une vingtaine de compétiteurs au championnat de Belgique."