Quentin Capouet et l'Union Dinantaise veulent à nouveau chanter avec leurs supporters
Les Dinantais attendent avec impatience une victoire chez eux. Pour communier à nouveau avec leurs supporters… Et, au passage, pour prendre plus qu’un point.
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Publié le 24-02-2023 à 18h10 - Mis à jour le 24-02-2023 à 18h14
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Invaincue en championnat depuis le 13 novembre, l’Union Dinantaise surfe sur une longue vague de 8 matches sans défaite. Seuls Arquet (11) et Loyers (24) font mieux en P1. Mais les Dinantais aimeraient agrémenter cette série de quelques victoires, eux qui enregistrent 8 partages sur leurs 10 dernières rencontres. "C’est vrai qu’on n’a plus perdu depuis longtemps, mais on n’a pas pris énormément de points avec tous ces matches nuls", concède le défenseur Quentin Capouet, qui s’est replongé avec nous dans le calendrier dinantais pour retrouver à quand remonte la dernière victoire des siens à domicile. En l’occurrence, c’était contre Andenne, le 30 octobre. Un bail ! "Ce serait donc sympa d’aller cherche la victoire dimanche, histoire de chanter à nouveau avec nos supporters, poursuit Quentin. Mais on se rappelle que, chez eux, les joueurs d’Évelette nous avaient causé pas mal de difficultés. On ne part pas avec excès de confiance. "
Dimanche, en l’absence de Max Laloux (lire ci-dessous), c’est le T2 Bruno Parfondry qui prendra l’équipe en main. Et Quentin Capouet jouera, encore plus qu’à l’habitude, son rôle de relais sur le terrain. "C’est Bruno qui va suppléer Max, pas moi, souligne le joueur de 26 ans. Je serai là pour épauler Bruno, comme je peux le faire avec Maxime." Un rôle pas tout à fait étranger à Quentin, coordinateur des jeunes et formateur chez les U9 de la Dinantaise, et par ailleurs joueur-entraîneur lors de son passage à Houyet il y a 3 ans et demi. "Je suis encore jeune, il faut en profiter pour jouer", sourit-il. À l’aise dans toutes les fonctions qu’on lui confie, Quentin Capouet ne devrait cependant plus reprendre place entre les perches dimanche. Ce qu’il avait dû faire contre Grand-Leez, en tant qu’ancien gardien de but. "Je l’ai été jusqu’à mes 13 ou 14 ans. Je jouais alors au Standard. Mais depuis, à part pour pallier l’exclusion de Cyril contre Grand-Leez, la seule fois où je rejoue comme gardien, c’est quand je vais avec l’équipe réserve." Auteur de 8 clean sheets, Cyril est en effet suffisamment efficace dans ses cages. "Il fait une belle saison, si pas sa plus belle, le félicite Quentin. D’ailleurs, j’espère qu’on gardera le zéro dimanche. Pour Cyril, mais aussi pour nous en tant que défenseurs."
Dinant ne veut pas être la mauvaise surprise
U. Dinantaise - Évelette (dimanche, 15h)
UNION DINANTAISE : suspendus : Herman, Taminiaux; absent : Massart.
ÉVELETTE-JALLET : blessés : Salek, Jadot, Ponlot, Hadim, Marino, Melery, Yusufi, Cherif; incertain : Dethinne; suspendu : Ciobanu.
C’est un petit événement en soi : ce dimanche, le T1 dinantais sera absent en bord de terrain. «C’est en effet une première en 8 ans! Le maintien assuré, je peux partir serein au ski en famille, sourit Maxime Laloux. C’est Quentin Capouet et Bruno Parfondry qui prendront le relais face à une équipe qui nous avait posé des problèmes à l’aller. Au vu des résultats dans le bas de classement et les surprises chaque semaine, cela s’apparente à un match piège.»
La formation adverse doit encore composer avec une kyrielle d’absents. «Ce sera très compliqué jusqu’au bout, souffle le capitaine évelettois Thomas Delens. Prenons match après match, avec envie et détermination. Nous devons engranger au plus vite et ce, peu importe la manière. Nous sortons d’une prestation encourageante contre Nismes mais il ne faudra pas répéter les mêmes erreurs.»
Trois ans ferme pour un joueur d’Évelette qui fait appel
Suite à son exclusion à Flavion il y a deux semaines, le défenseur d’Évelette Stefan Ciobanu a pris très cher. Le CP l’a suspendu de toute activité au sein de la Fédération jusqu’au 15 février 2026. Soit trois ans ferme. On reproche au joueur d’avoir volontairement bousculé l’arbitre avec un coup d’épaule et un coup de poing à hauteur de la poitrine. Pour de tels actes, considérés comme une agression ou voies de fait sur un arbitre, c’est l’article B11.204 du règlement fédéral qui est d’application. Dès lors, la suspension ne peut en aucun cas être inférieure à trois ans, sans dépasser cinq ans. Mais le joueur a décidé de faire appel contre la décision du CP Namur. Et à la demande de l’intéressée qui voudrait pouvoir solliciter son Conseil, le dossier a été reporté au mercredi 8 mars 2023 devant le comité d’appel.