Ugo Oger lorgne le podium avec les "Aclots"
L’opposite namurois, qui vivra une cinquième campagne au BW Nivelles, espère accrocher le top 3, cette saison et la suivante.
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Publié le 21-02-2023 à 12h41 - Mis à jour le 21-02-2023 à 12h42
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Ugo Oger, le club nivellois a récemment annoncé la prolongation de ton contrat. Peut-on en déduire que ton séjour chez les "Aclots" répond à toutes tes attentes ?
Oui, j’ai signé pour une cinquième saison là-bas. Le club a tout fait pour que je reste et je n’avais de toute façon reçu aucune autre proposition. Nivelles, c’est près de chez moi et je m’entends bien avec tout le monde. Je n’avais aucune raison de partir. Je pense même y rester encore quelques années.
Peux-tu nous rappeler ton parcours ?
J’ai commencé à Namur, jusqu’en N3, avant de faire une saison à Gembloux, en Ligue B. Je n’avais pas beaucoup joué, mais c’était l’occasion, pour moi, de découvrir cette division. L’équipe ayant été scratchée, Walhain est venu me chercher. Étant le seul opposite du noyau, j’y ai bénéficié d’un temps de jeu maximum. Mais, là aussi, cela s’est terminé par la disparition de l’équipe. Vincent Libertiaux, que j’avais connu à Namur, m’a alors fait venir à Nivelles, dont il était le coach. Au départ, comme second opposite. Puis, le premier est parti, me laissant la voie libre.
Tes deux premières campagnes chez les Brabançons ont été perturbées par le Covid. Et les deux autres ?
On a entamé la dernière saison avec un nouveau coach, en la personne de Tim Van de Wielle. C’était donc une année de transition, qu’on a bouclée en huitième position. Mais cette fois, on est quatrième, à trois points d’Anvers, qui doit encore venir chez nous. On espère les battre, pour passer sur la troisième marche du podium.
C’était votre objectif de départ ?
On était parti avec l’idée de viser le top 5, mais on a vite remarqué que certaines formations étaient moins fortes que nous. Par contre, les deux premières sont au-dessus du lot. Le club n’a, de toute façon, pas les finances pour ambitionner de rejoindre l’élite.
Mais il a déjà entériné l’arrivée de quelques renforts pour le prochain exercice.
On a transféré un passeur français (NDLR: Romain Kreisz), qui a évolué en Ligue A dans son pays et vient habiter à Éghezée. Il s’est déjà entraîné une fois avec nous. D’après les premiers échos, il est vraiment fort. Robin Foret, un jeune joueur de Guibertin A, viendra aussi, ainsi qu’un central de Vosselar (NDLR: Joren Appels). Je pense que nos dirigeants cherchent encore un ailier. Si tout se passe comme prévu, on sera bien armés pour jouer le top 3.
Ton frère aîné, Mattéo, évolue avec Namur. Tu as déjà eu l’occasion d’aller le voir à l’œuvre cette saison ?
Oui et cette équipe regroupe, en fait, tous les gars avec qui j’ai commencé, dans ce club. Je retournerai un jour là-bas, c’est sûr. Mais pas tant que je m’amuserai en N1, dont le niveau est vraiment très chouette.
Il faudrait donc que Namur y accède…
Ah, pourquoi pas ? Ils réalisent en tout cas un bon parcours, étant actuellement deuxièmes de leur série.
Ton papa, Guy, est aussi actif dans le club basé à Bouge.
Oui, mais uniquement le dimanche matin, avec ma maman (Isabelle Palin), pour assurer les séances de Body Ball Games, destinées aux enfants. Il a cessé les autres activités qu’il y exerçait.
Et, personnellement, le coaching, cela te tente ?
Jusqu’ici, je ne m’y suis pas investi. Avec mon boulot de magasinier dans une entreprise du zoning de Fernelmont, mes entraînements et matchs avec Nivelles et les trajets, cela me suffit. L’année dernière, je suivais une troisième séance, centrée sur la technique et donnée par Pierre Henry. Mais je suis repassé à deux.