Le coup de mou walhérois se confirme
Braine 3 – Onhaye 0
Publié le 19-02-2023 à 21h38 - Mis à jour le 19-02-2023 à 21h52
Arbitre: Haroui
Cartes jaunes: Gilain, Buscema, Laurent, Teklak.
Buts: Coulibaly (1-0, 69e), Kumba (2-0, 82e ; 3-0, 87e).
BRAINE: Chalon, Deglas, Samutondo, Laurent, Willaert, Lella, Roman (79e Smeets), Ladrière (86e Lo Giudice), Buscema, Kumba (88e Derwa), Coulibaly.
ONHAYE: De Vriendt, Bastin, Defresne (72e Kembi), Fastrez (83e Teklak), Granville, Poncelet (58e Lizen), Guerri, Lambert, Gilain, Bouterbiat (46e Gall), Lorenzon.
Braine a livré une solide prestation face au troisième classé qui n’a pris que deux points sur les trois derniers matchs. "Dès l’entame du match et à l’exception de trois corners, on a dominé tous les compartiments du jeu", savoure le coach, Olivier Suray dont la formation frappait le cadre dès la 9e via Coulibaly.
Ce dernier héritait encore d’une grosse occasion un quart d’heure plus tard mais De Vriendt sortait un double arrêt face à Roman. Plus présent dans les dix dernières minutes, Onhaye passait près de la Barraca quand Chalon repoussait brillamment l’envoi de Granville.
Après la pause, De Vriendt sortait encore le grand jeu sur un centre de Kumba repris par Coulibaly avant de claquer le coup franc de Ladrière, mais l’ancien gardien du Standard et de Malines devait ensuite s’avouer vaincu face à Coulibaly, bien lancé de la tête par le malheureux Fastrez.
Libéré, Braine appuyait sur le champignon et Kumba profitait d’une perte de balle de Fastrez pour faire le break. "Notre défenseur commet deux erreurs mais je ne l’incrimine pas car il n’a que vingt ans et livre une bonne saison, souligne le T1 visiteur, Lionel Brouwaeys. Sur un terrain compliqué, on aurait dû pratiquer un jeu plus direct. Le nul était logique à la pause après l’une ou l’autre occasion dans chaque camp, et on a finalement perdu le match sur trois erreurs qui amènent des buts semblables."
Après que Chalon eut détourné la tête de Gilain, Kumba y allait d’un joli numéro personnel ponctué d’un tir croisé pour fixer le score. "Quelle mentalité et quelle envie de gagner. J’ai vu quinze pitbulls sur le terrain, que ce soit offensivement et défensivement, et c’est un plaisir pour un entraîneur. On fait le plein de confiance au niveau des points et de la manière, en espérant que ce soit comme ça lors de nos huit derniers matches", termine Olivier Suray.