Namur C pourrait déjà être fixé le 11 février
Avec de prochains duels contre Beauraing et Barbar, l’équipe de Jérôme Cornet saura vite à quoi s’en tenir dans la lutte pour le Top 2.
Publié le 24-01-2023 à 13h59 - Mis à jour le 24-01-2023 à 14h00
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Jérôme Cornet, l’équipe a aligné les succès depuis ta nomination à sa tête, fin novembre. Est-ce le départ rêvé ?
On reste sur un 11 sur 12, en effet. Mais ce n’est pas moi qui ai coaché le premier de ces quatre matchs, à Lesse & Lhomme. Je n’étais pas disponible, lors de ce week-end. On a perdu une unité contre St-Louis, dont je ne comprends pas le classement actuel, car c’était costaud. Je tiens à souligner que ce bilan est aussi dû au travail de mon prédécesseur, qui avait mis en place le fond de jeu de l’équipe. Je n’y ai pas changé grand-chose, car ça roulait bien. Olivier Gilson fait aussi partie de la corporation des arbitres, mais je ne le connais pas trop en tant que coach. Mais apparemment, je hurle beaucoup moins que lui.
Vous voilà deuxième, à un point de Floreffe, alors qu’Ixelles est à cinq longueurs, mais avec deux matchs de moins. Sachant que les six meilleurs du tour final des deuxièmes seront amenés à monter, votre fin de saison s’annonce intense.
Mathématiquement, on a notre sort en mains, oui. Mais un match à la fois. On avance sans se prendre la tête. Je dois encore parfaire ma connaissance du groupe, étant arrivé peu avant la trêve et les fêtes. Et continuer à travailler.
Faudra-t-il attendre votre déplacement à Floreffe, le 8 avril, pour que la situation se décante ?
On aura déjà droit à un match difficile à Beauraing, qui est quatrième, dans deux semaines. Puis, c’est Barbar qui se présentera à Bouge, le week-end suivant. On pourrait donc déjà être fixés à ce moment-là, quelles que soient les ambitions poursuivies.
Quels objectifs vous a-t-on assigné, justement, lors de votre arrivée ?
C’est moi qui ai demandé au club ce qu’il souhaitait pour cette équipe, dont la dernière campagne n’avait pas été très agréable. Viser une montée, cela doit être planifié. Il faut aussi voir ce que les filles veulent, car aller en nationale implique de plus longs déplacements. Et ce n’est pas forcément parce qu’on se donne un cap qu’on y arrive. Il y a quand même de grosses cylindrées dans la série. J’intègre aussi pas mal de jeunes lors des entraînements. Deux d’entre elles, venant de P3, sont notamment montées au jeu contre St-Louis.
Tu étais déjà passé par le club de Namur. À quelle époque ?
J’y ai déjà fait deux passages, en fait. Cela remonte ! On était en division 3 AIF, comme on disait en ce temps-là. La première fois, j’avais une certaine Flore Evrard comme passeuse. J’y suis revenu des années plus tard. Mon frère Benjamin était adjoint de Dominique Colin pour l’équipe A et T1 de la deuxième formation. Vu qu’il habitait assez loin, c’est moi qui donnais une des séances hebdomadaires à ce groupe. Dominique est un copain. Quand il m’a appelé fin novembre, il était dans une situation compliquée. J’ai directement accepté de venir donner un coup de main.