Beez est sur la bonne voie, Belgrade B aguerrit ses jeunes
Les jeunes Belgradois, privés de leur coach et de leurs cadres, ont joué sans complexe mais ont été dominés en fin de match à Beez (81-63).
Publié le 16-01-2023 à 13h40 - Mis à jour le 16-01-2023 à 16h38
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Déterminés à rompre leur série de cinq défaites de rang, les Beezois ont révélé un visage conquérant debout en bout et prouvent qu’ils ont bien leur place dans cette division. Ils empochent, par la même occasion, leur premier succès à domicile. "Nous avons déjà sorti de grandes prestations mais qui ne se sont que très rarement concrétisées par une victoire, exprime le coach, Didier Prinsen. En cette nouvelle année, nous avons pris comme résolution de travailler sur la défense collective, le contrôle du rebond et le jeu en transition. Cela s’est aperçu ce samedi, et si nous gardons ces trois clés, nous pouvons aller loin. Je tire néanmoins mon chapeau aux" gamins "belgradois qui n’ont rien lâché et qui ont montré de belles satisfactions. Et il ne faut pas oublier que si les joueurs D3 étaient présents, ça aurait été un autre match. Certes, nous avons fait une partie du chemin mais il ne faut pas croire que tout est beau désormais. En espérant que ce ne soit pas un feu de paille: c’est à confirmer face à l’Olympic."
Beez s’est donc relancé dans la course au maintien, en revenant à hauteur de Linthout et d’Haneffe, et à une victoire de son adversaire du week-end.
Pour son deuxième match privé de son coach et de ses leaders, si elle s’est bien débattue, l’équipe B de Belgrade a laissé paraître quelques points encore à améliorer. "Notre début de rencontre est pourtant intéressant, proclame le coach intérimaire, Stéphan Baczai. En mettant de la vitesse, nous sommes partis en transition et les shoots ont suivi. Ensuite, Beez s’est replacé et a pris l’ascendant physiquement. Au début du dernier acte, nous avons bien réagi, en nous appuyant sur nos fondamentaux, mais nous avons joué de trop de naïveté dans le final. Bref, il reste du travail: j’ai constaté les mêmes erreurs commises qu’à Ixelles. Le ballon n’est pas assez partagé et nous devons jouer plus dur puisqu’on a été trop soft en un-contre-un et bousculé au rebond défensif. Tout n’est pas à jeter pour autant et il faut préciser qu’il y avait trois joueurs de 2006. Ils sont là pour s’aguerrir."