R2B: Beez était en mission (photos)
Ce duel 100% namurois était l'occasion pour les Beezois de débloquer leur compteur de victoire à domicile...
Publié le 15-01-2023 à 15h44 - Mis à jour le 15-01-2023 à 23h14
Beez 81 – Belgrade B 63
17-19, 17-8, 22-16, 25-20.
BEEZ: Mullenders 13, G. Geubel 2, Jaumotte 12, Dendas 9 (1x3), Trausch 8, F. Geubel 4, Gailly 4, Borlon 4, Van Hamme 3, Musey 3 (1x3), Geradon, Chapelle 19 (1x3).
BELGRADE: M. Marchal 6 (2x3), Debry 15 (1x3), Furnémont 5 (1x3), Trausch 2, T. Marchal 9 (1x3), Ndiaye 3, Nelkofski 2, Gérard 2, Bertrand 7 (1x3), Bampolineza 12.
Après des débuts dominés par les échecs (8-5, 5e), les jeunes Belgradois, privés de leur coach et de leurs cadres, jouent sans complexe et, avec l’aide de Bampolineza, au four et au moulin, infligent un 0-10 en deux minutes. Ce n’est pas du goût de Mullenders, qui se montre incisif à l’attaque de l’anneau et provoque des fautes. C’est 17-19 à la 10e.
Bien décidés à accrocher leur premier succès à la maison, les Beezois mettent en place une grande intensité défensive. Ils récupèrent ainsi quelques ballons avant de conclure en transition (30-27, 24e). Asphyxiés, Belgrade n’a plus voix au chapitre et manque de répondant physique et de vitesse. 34-27 au repos.
Même son de cloche à la reprise: Beez est déchaîné. Toujours autant agressifs et dominants au rebond, les visités s’arrachent et vont chercher les paniers faciles. De son côté, Belgrade n’attaque pas assez l’anneau, précipite et multiplie les pertes de balle (45-33, 25e). Heureusement que les tirs primés sont présents pour limiter les dégâts. 56-43, 30e.
À l’entrée du dernier acte, Beez combine à l’intérieur, avec Chapelle à la finition (62-47, 32e). Or, les Verts renouent enfin avec leur jeu habituel. Le tempo est plus rapide et ils optent pour les pénétrations. Par l’intermédiaire de Debry, Belgrade entretient l’espoir (62-54, 35e). Mais cet espoir est réduit à néant dans la foulée puisque Beez remet un coup de pression et, en trente secondes, Dendas plante sept points (69-54, 36e). Cette fois-ci, les Mosans s’envolent définitivement au marquoir et arrêtent cette série infernale.
"Il fallait gagner, et le travail a été fait, se réjouit le capitaine Olivier Van Hamme. Comme tout joueur, on est compétiteur et cette série noire ne faisait pas plaisir. Nous avions donc un sentiment de revanche et ça s’est vu sur le terrain. Avec cette intensité mise, nous avons provoqué la chance, elle qui ne nous souriait pas il y a quelques semaines."