Dominique Colin va se recentrer sur son équipe
L’entraîneur namurois n’endossera plus la fonction de directeur technique de Namur Volley au terme de cette saison.
Publié le 11-01-2023 à 06h00
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Dominique, tu as annoncé aux membres du club ta décision de céder la casquette de directeur technique, en fin de saison. Pour quelles raisons ?
Cela fait plus de dix ans que je m’attelle à tracer et à faire respecter une ligne sportive au sein du club et je sens que ma motivation s’essouffle un peu. Je n’ai plus toujours envie d’aller au bout des choses. Un proverbe le dit bien: qui trop embrasse mal étreint. C’est peut-être le moment de laisser l’occasion à quelqu’un d’autre d’appliquer sa vision.
Justement, quels sont les pistes ou profils susceptibles de reprendre le flambeau ?
Il y a deux formules. Soit on trouve une personne qui s’occupe de tout, comme c’était mon cas jusqu’à l’arrivée de Pierre Henry. Soit, on morcelle les tâches et on les distribue en interne. De mon côté, j’aurai plus de temps pour me concentrer sur notre équipe de nationale dames, sans plus être tracassé par d’autres dossiers. Ce sera plus facile à maîtriser pour moi.
Au niveau sportif, la première partie de saison est très positive pour le club !
Oui, avec trois équipes sur le podium, le second tour s’annonce passionnant. Les messieurs de N3 et nos filles de promotion ont bien commencé l’année en s’imposant ce week-end et notre P1 dames s’est qualifiée pour les demi-finales de la coupe.
Votre équipe phare occupe, elle, la première place en N2 et recommence en force avec la venue d’Alken, ce samedi à 21 h. Ce sera déjà « chaud », non ?
Ce duel sera sous haute tension, en effet. Car, si on avait gagné 0-3 là-bas, cela avait été très électrique. Et cette équipe n’a connu que deux autres défaites au premier tour (NDLR: contre Limal et Waremme). Ce ne sera donc pas de tout repos. Mais il serait de bon aloi d’engranger deux, voire trois points. On rencontrera ensuite tous les autres adversaires néerlandophones, avant de s’expliquer avec les rivaux francophones. Et à part contre Tchalou, ce sera chaque fois en déplacement.
Quel bilan tires-tu de ce long mandat comme directeur technique ?
Le club a vachement grandi, pour compter près de 200 affiliés aujourd’hui. Le déménagement à Bouge, avec l’aménagement d’un nouveau revêtement, le succès du body ball games, la constitution d’un staff d’entraîneurs diplômés pour la majorité, sont autant de points positifs. Mon successeur et le comité détermineront les prochains développements possibles, sur le plan sportif ou dans d’autres domaines.