David Renard: "Aider la Cipale à retrouver la nationale"
Après 34 saisons dans le Hainaut, David Renard découvre le ping namurois à la Cipale. Avec la montée en N3 dans le viseur.
Publié le 10-01-2023 à 06h00
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David, quand et où avez-vous tapé vos premières balles ?
Alors que nous venions de nous installer à Couillet, j’ai découvert le tennis de table à la maison des jeunes. J’avais 13 ans. J’ai vite pris goût et, l’année suivante, j’ai disputé mon premier championnat. J’ai été repéré par la province du Hainaut. Avec deux entraînements par semaine et de précieux conseils, j’ai gravi les échelons pour être classé B2 à 23 ans.
Vous avez alors quitté Couillet. Pour quelle raison ?
Vu mon classement, je voulais jouer plus haut et donc, j’ai rejoint Châtelet et nous sommes montés en nationale 2. J’y suis resté deux saisons avant de partir à Dour car les dirigeants châtelettains, qui m’avaient promis une place en N1, n’ont pas respecté leur parole. À Dour, j’ai vécu deux superbes campagnes en nationale 2 qui m’ont permis de monter B0. Je suis alors revenu à Châtelet pour enfin évoluer en nationale 1. J’ai pu jouer 17 ans en N1 et trois en N2.
Au terme de la saison 2021-2022, vous avez choisi de quitter le Hainaut pour rejoindre la Cipale. Pourquoi ?
Pour avoir déjà pu découvrir l’ambiance dans le club cinacien lors des rencontres avec Châtelet, j’ai accepté de suivre mon équipier Alain Pirsoul pour répondre à l’invitation de Fernand Tonon qui souhaitait bâtir une équipe pour monter en nationale 3. C’est un club familial et nous avons été bien intégrés.
Quel est le bilan du premier tour avec Ciney ?
Nous sommes actuellement premiers avec deux unités d’avance sur Cuesmes, qui nous a battus 9-7 à l’aller. Nous étions cependant privés d’Alain Pirsoul. Nous entendons prendre notre revanche lors du retour dans notre salle. Personnellement, je n’aime pas être battu deux fois par le même joueur.
Et votre bilan personnel, quel est-il actuellement ?
Je n’ai connu que cinq défaites. Avec Alain, nous sommes les seuls joueurs classés B2 dans la série. On doit cependant se battre sur toutes les balles car nos adversaires veulent tous s’offrir une performance.
Quels sont les points forts de votre jeu ?
J’ai un jeu assez complet, avec un super revers et un coup droit efficace. Je suis très régulier et je varie mes services. Je parviens toujours à trouver le défaut ou le point faible de l’adversaire pour faire la différence dans les moments plus délicats.
Où puisez-vous vos meilleurs souvenirs en tennis de table ?
Je retiens les trois demi-finales en coupe d’Europe avec Châtelet. Des rencontres disputées à Vérone. Par ailleurs, en 2016, on a décroché avec Alain Pirsoul la douzième place aux championnats du monde à Alicante, en double vétérans 40. C’était une très belle aventure !
Samedi aux championnats provinciaux, vous avez échoué en finale face à Manu Brancourt, en vétérans 40. Quel est votre sentiment après coup ?
Après la dernière rencontre de championnat, je suis resté plusieurs semaines sans jouer. J’ai dès lors manqué de régularité. À plusieurs reprises, j’ai réussi à prendre plusieurs points d’avance mais, à chaque fois, Manu a recollé. Il a en tout cas bien joué le coup et n’a rien lâché. Je suis malgré tout qualifié pour les championnats de Belgique.