Namur n’a « plus rien à perdre » face aux Roumaines de Sepsi
Abordant les seizièmes de finale avec un effectif remanié, Namur compte créer l’exploit face aux Roumaines invaincues.
Publié le 04-01-2023 à 20h08
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Après une courte trêve hivernale, les Namuroises rechaussent les baskets ce jeudi soir pour la première manche de leur double-confrontation contre Sepsi, une équipe en pleine bourre. Les Roumaines ont en effet enchainé 18 victoires, dont un excellent six sur six en Eurocoupe, depuis leur défaite contre l’Olympiakos lors des qualifications pour l’Euroligue début octobre.
"C’est une équipe très physique, très bien balancée et en pleine confiance. Sepsi est un gros morceau que le coach (José Araujo) connait bien. Il a pu les défier à de nombreuses reprises lors de ses années en Roumanie et m’a parlé des batailles tactiques avec l’entraîneur adverse, explique Lionel Dorange. On doit s’attendre à une bagarre constante et à un rythme très élevé face à ce noyau très homogène, qui compte de nombreuses joueuses capables de scorer efficacement".
Avec cinq éléments à plus de 11 points par match en poule, le danger peut en effet venir de partout. "Mais il ne faut pas sous-estimer leurs travailleuses de l’ombre. Annemarie Godri-Parau qui, par exemple, ne marque presque pas mais a un bel impact".
Trois jours pour s’adapter
Si leurs adversaires du jour sont dans une forme olympique, les Namuroises n’ont pas eu une préparation optimale pour la rencontre. Après avoir remplacé Asoro par la Lituanienne Laura Zelnyte la semaine dernière, le club namurois a dû parer au départ de Vaughn en engageant en urgence l’Américaine Peyton Whitted (qui, pour l’anecdote, a joué à Sepsi lors de la saison 2018-2019).
Les deux nouvelles recrues n’ayant pas pu joindre le groupe à la reprise des entrainements jeudi passé pour des raisons administratives, elles n’ont eu que ces trois derniers jours pour appréhender les systèmes de jeu sur le terrain. "Laura et Peyton ont assisté aux premières séances et malgré une période de préparation très limitée, elles devraient s’intégrer sans trop de difficultés, estime l’assistant-coach. Ce sont deux joueuses intelligentes, avec un bon Q.I. basket, et leurs profils correspondent à notre style de jeu. Ce n’est pas plus mal de recommencer par un gros match, elles voudront directement montrer ce qu’elles valent à un rythme très élevé et le reste de l’effectif a retrouvé de la fraicheur avec la mini-trê ve. On a dû s’adapter et il fallait de toute façon aller de l’avant. Tout le monde a hâte d’être sur le terrain et de tout donner pour, je l’espère, créer l’exploit."
Que du bonus
Car, malgré les circonstances et la férocité de l’ogre qui se dresse devant Namur, le staff mosan y croit et veut aborder le match de manière positive:
"Nous allons jouer sur nos qualités. Nous avons une des meilleures défenses de la compétition et nous mettrons donc la pression d’entrée. Nous avons aussi les armes pour rivaliser avec Sepsi dans la bataille du rebond, qui sera cruciale. Il faudra entrer dans le match le couteau entre les dents et élever notre niveau de jeu. Nous n’avons rien à perdre, l’objectif européen de cette année est atteint et tout ce qui arrive n’est que du bonus."