Janssens joue le top avec ses « potes » de l’EBS
Après des passages à La Cipale et au Vedrinamur, Stéphane Janssens retrouve ses " potes " à l’EBS, pour jouer les premiers rôles.
Publié le 03-01-2023 à 06h00
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Stéphane Janssens, dans quel club avez-vous tapé vos premières balles ?
J’avais 17 ans, quand j’ai commencé à Florennes. Je ne prenais plus de plaisir au football où, même si tu jouais bien, tu pouvais perdre le match. J’ai donc opté pour un sport individuel, mais qui se joue aussi en équipe. Une discipline où tes propres résultats sont davantage pris en compte, notamment via le classement.
Quelle fut la suite de votre parcours ?
Après trois saisons, et alors que j’étais D 0, je suis parti à Corenne, pour jouer en division 3 provinciale. L’année suivante, je me retrouvais en nationale 3, classé C2. Je suis finalement monté B2 pour évoluer en nationale 1. Ces progrès, je les dois à Tibor Hettman, qui entraînait et m’a permis de gravir rapidement les échelons.
J’ai alors rejoint Philippeville en nationale 1, avec quelques apparitions en superdivision aux côtés de Gobeaux, Barbier et Boulanger. Après six saisons chez les Philippevillains, je suis parti à l’Etoile Basse-Sambre, où j’ai eu aussi l’opportunité de jouer en superdivision. Après cinq campagnes à la Cipale et trois au Vedrinamur, j’ai choisi de revenir à l’Etoile.
Comment expliquez-vous ce retour ?
J’apprécie la mentalité de ce club et le travail du président Franco Catsampas. J’ai aussi répondu positivement à la proposition de Frédéric Anciaux, qui voulait reconstruire une équipe de copains avec Julien Dehaes et Gilles Hébert. Outre l’équipe A en nationale 2, qui vise le podium, j’évolue aussi dans l’équipe C, en régionale. Nous sommes en tête et on devrait décrocher le titre.
Quel est le point fort de votre jeu, qui vous permet de faire la différence ?
Je mise sur mon service pour ensuite démarrer avec beaucoup de rotation, obligeant ainsi l’adversaire à venir dans mon coup droit. Je ne suis pas un bloqueur. Je préfère faire le jeu.
Quels sont vos objectifs pour les championnats provinciaux ?
Je ne pourrai pas disputer les deux premières journées. Par contre, je serai bien présent pour la journée réservée aux doubles. Je jouerai avec Julien Dehaes, tandis qu’en mixte B, on visera le podium avec Caroline Delforge. Lors des championnats de Belgique, nous avions décroché le bronze. On est complémentaires. Ce rendez-vous annuel à Tabora est le seul auquel je participe. On y retrouve tous les amis du ping, pour la grande fête du tennis de table namurois.
Quelles ont été vos plus belles performances dans cette épreuve ?
En 2019, j’ai décroché l’or en simple vétérans 40. L’année suivante, j’ai échoué en finale face à Tibor Hettman, et décroché l’argent en double et en mixte.