Clément Dandoit collectionne les podiums
Très prometteur chez les juniors, Clément Dandoit a repris la compétition après plus de deux ans d’arrêt et cumule les podiums.
Publié le 30-12-2022 à 06h00
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Un nom revient inlassablement, ces dernières semaines, dans les classements du Stevens CX Challenge Cyclocross Namurois. Celui de Dandoit. Il apparaît à chaque fois en double. Avec Lucien, chez les cadets, qui a remporté plusieurs victoires et cumulé les places d’honneur, comme samedi, avec sa troisième place à Mettet. Et avec son grand frère Clément, qui est un abonné au podium chez les adultes.
Samedi dernier, juste avant Noël, le coureur de Hun a longtemps rivalisé avec Julien Kaise. Il a terminé à trois petites secondes du solide Namurois, qui s’est imposé sur l’exigeant parcours de Mettet. "Je suis content de mon résultat, de terminer si près de Julien, car c’est un homme fort du cyclocross en Wallonie, raconte Clément Dandoit. Je suis régulier sur les épreuves de ce challenge. En huit manches, j’ai obtenu sept podiums et j’ai terminé une fois cinquième. J’espérais à nouveau terminer parmi les trois premiers à Mettet. Mais plus on avançait dans la course et plus je me disais qu’il y avait une opportunité pour aller chercher la victoire, j’étais bien dans le rythme, bien dans le coup."
Mais Julien Kaise a eu le dernier mot et s’est imposé avec une courte avance. "Il s’agissait de mon dernier cyclocross, je n’irai par exemple pas à Mettet, à nouveau, ce samedi, car je vais me concentrer sur mes examens, poursuit Clément Dandoit. Je reste satisfait de ma reprise."
« Le cyclocross, bon compromis »
Car il revient à la compétition après un peu plus de deux ans d’arrêt. Le Namurois avait été très prometteur chez les cadets et chez les juniors. En cyclocross (il a été champion de Wallonie), mais aussi sur la route. Il avait d’ailleurs intégré l’équipe nationale chez les 17 et 18 ans, repéré pour ses qualités de grimpeur. "Comme je n’ai quasiment pas eu de course à cause de la pandémie lors de ma seconde année chez les juniors, c’est comme si cela faisait trois ans que j’ai arrêté, détaille-t-il. J’aime bien me mettre à 100% dans ce que je fais, je ne voulais donc pas faire mes études et le vélo à 50%. J’ai misé sur mes études de kiné. Mais j’ai décidé de reprendre les compétitions par le cyclocross, que j’aime vraiment beaucoup et qui est un bon compromis. Cette discipline demande moins d’heures de selle que la route, avec des entraînements plus courts et plus spécifiques, que j’ai le temps de faire à côté de mes études. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre comme résultats pour mon retour, je n’ai pas été m’aventurer sur le Challenge Henri Bensberg, par exemple, mais je savais que le niveau du challenge namurois avait bien évolué. J’avais gagné ma technique, que je travaille toujours, et le cardio a bien suivi pour des efforts courts."