Le runner de la semaine - Julien Deneyer: le SMAC, l’Ironman et l’Enduroman
Chaque semaine, découvrez le portrait d'un adepte "namurois" de la course à pied. Anecdotes, débuts, records, souvenirs... Cross, trails, joggings, épreuves combinées... Les runners de la province se confient et racontent leur passion. Cette semaine, c'est Julien Deneyer qui s'y colle.
- Publié le 14-12-2022 à 06h00
- Mis à jour le 07-02-2023 à 20h01
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Connu pour ses défis hors normes, auxquels il habitue les amateurs de performances sportives, Julien Deneyer n’est pourtant pas un surhomme. Cet ophtalmologue de Wépion, qui vient d’ailleurs de créer sa propre clinique à proximité de son domicile, est avant tout un passionné. Il débute la course à pied au Sambre et Meuse Athlétique Club, alors qu’il n’a que onze ans. " Je reste au SMAC une quinzaine d’années, jusqu’à ma fracture de la malléole. Pour un spécialiste du 110 mètres haies, c’est la cata. Ecarté durant 8 mois, je fais ma rééducation en natation et en vélo. Je me rends compte que j’ai un bon niveau et je me lance sur mon premier triathlon, l’XL de Gérardmer ", raconte Julien.
Il s’est concentré sur le triathlon, avec l’ambition de se qualifier pour les Championnats du monde à Hawaï, sans jamais y parvenir, jusqu’à maintenant. "Je fais mon premier complet en 2010. Au total, j’en fais une quinzaine, dont la moitié sous les 9 h 30, mais je ne parviens pas à décrocher mon slot. C’est quelque chose qui reste sur ma “to do liste”. Je sais ce qui me porte préjudice: les 12 derniers kilomètres à pied. Je sais ce que je dois travailler, mais pour l’instant, je préfère faire les entraînements que j’aime, et pas ceux que je dois faire pour m’améliorer", poursuit le Wépionais.
Maintenant père de famille, Julien parvient toutefois à s’entraîner avec acharnement. Sa semaine type ? Entre 2 et 2 h 30 d’entraînement quotidien en semaine, et jusqu’à 6 ou 7 heures par jour les week-ends. "C’est le matin, avant le boulot et le lever des enfants, pendant la sieste, et le soir, quand ils sont au lit", clôture Julien, qui prépare sa troisième participation à l’Enduroman, entre le 22 et le 31 juillet, avec la ferme intention de récupérer le record du monde en passant sous les 49 h 24.