Pâle visage cinacien, Namur fatigué, Boninne sur sa lancée

CINEY: Mazuin, Ernoux 19 (1x3), Van Meerbeeck 10, Vanhorsigh 10 (2x3), Delire 14, Laurant 3, Medjo 6.

Privé de Beguin, blessée, et de Bechoux, malade, et avec Medjo et Laurant, sans entraînement dans les jambes, Ciney n’a pas affiché son meilleur visage à Pepinster. "Depuis le début de la saison, les filles ont montré qu’elles étaient capables du meilleur. Hier, ça a été le pire, confie la coach, Fannie Vandesteene. Même si nous avons rivalisé en première mi-temps, notre manque de mentalité et de leadership ont donné confiance aux Pépines. Cela s’est illustré en seconde période où elles ont planté des shoots incroyables. Autant pour moi que pour les joueuses, il faut une remise en question."

Namur B 49 – Liège B 58

14-9, 17-25, 9-12, 9-12.

NAMUR: Matthys 4, Giaux 11 (1x3), Iemmolo 8 (1x3), Boosten 11 (1x3), Chirishungu 9 (1x3), Colin 5 (1x3), Dive 1.

Déforcées, les Namuroises ont craqué physiquement face aux grandes Liégeoises. Après une entame plutôt convaincante (14-9, 10e), elles commencent à souffrir de leur manque de taille et doivent concéder un peu de terrain. 31-34 au repos. À la reprise, les efforts consentis, pour contrer les pivots adverses, commencent à se faire ressentir, notamment en zone de finition. Les joueuses de Jeremie Palix demeurent dans les parages jusqu’au bout mais elles ne parviennent pas à inverser la tendance, à cause de la fatigue.

Boninne 59 – Charleroi B 50

20-14, 16-6, 15-9, 8-21.

BONINNE: Philippe 6 (2x3), Lakkerwa 4, Broers 5 (1x3), Drygalski 4, Laffineur 2, Ory 7, Lesire 6, Fivet 15 (1x3), Hubaut 10.

CHARLEROI: Hermans 4, Fimiani 2, Dupire 5 (1x3), Cambioli 14 (2x3), Vashamillette, Vandewattyne 17, Muylaert 2, Verstraete 2, Stefek 2.

Confiant après sa belle victoire de la semaine dernière, Boninne attaque ce match de la même manière.

Solide défensivement, il prend de bonnes décisions dans tous les secteurs de l’autre côté du parquet.

Charleroi ne peut qu’accuser le coup (51-29, 30e).

Dans le dernier quart-temps, les Carolos se lancent un baroud d’honneur, lié à un relâchement inconscient des Boninnoises.