Englebert et Breyne font la fierté de Namur
Les deux ex-sociétaires du Hockey Namur font partie des Red Panthers qui représenteront notre pays à la Coupe du monde.
Publié le 22-06-2022 à 06h00 - Mis à jour le 22-06-2022 à 11h02
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Mercredi dernier, deux ex-joueuses du Hockey Namur, Lucie Breyne (21 ans, Waterloo Ducks) et Charlotte Englebert (21 ans, RC Bruxelles), ont été appelées par le sélectionneur national Raoul Ehren, en vue de la Coupe du monde de hockey féminin, qui se déroulera du 1er au 17 juillet, à Terrassa (Espagne) et Amstelveen (Pays-Bas), et des matchs précédant ce grand rendez-vous (deux en Angleterre ce week-end, dans le cadre de la Pro League, et un dernier ce samedi, face aux USA, à Den Bosch). Évocation avec Gilles Jacob, responsable de l’école des jeunes du club namurois.
Gilles, on imagine que ces deux sélections remplissent le club de fierté.
C’est évidemment une belle vitrine pour nous. Cela prouve que, même sans être un aussi grand cercle que le Racing par exemple, on arrive à sortir quelques petites pépites. Mais c’est aussi, et avant tout, le résultat de leur propre travail. Elles affichent déjà plusieurs caps à leur compteur, mais là, il s’agit quand même de l’épreuve mondiale.
Quel a été leur parcours respectif à Namur?
Lucie est restée chez nous jusqu’à ses 19 ou 20 ans. Elle y a donc fait toute sa formation, même si elle était déjà sollicitée à gauche et à droite. Puis, elle a logiquement saisi une belle opportunité d’évoluer à un plus haut niveau, à une époque où notre équipe dames était assez faiblarde. Lotte, elle, est partie plus jeune, vers 14 ou 15 ans. Son plan de carrière s’est défini plus tôt. Chez elle, tout tournait autour du hockey dès ses 12-13 ans. Avec une préparation des matchs du week-end pour ainsi dire sacrée. Lucie vivait plus au jour le jour et a pris de la confiance avant de franchir le cap. Car elle avait évidemment des facultés pour y arriver aussi. Au final, cela leur a bien réussi à toutes les deux.
Vous avez gardé des contacts réguliers avec elles?
Charlotte est notamment revenue voir un match de U14 entre Namur et le RC Bruxelles. C’était un peu «son» derby, impliquant d’ailleurs certaines de ses nouvelles fans. Lucie, je l’ai revue plus souvent. Elle suit de très près ce qui se passe au club, où pas mal de ses copines jouent encore. Et puis, les réseaux sociaux sont là aussi.
Vous voyez d’autres jeunes du cru susceptibles de suivre leurs traces?
C’est toujours difficile de comparer, mais nous avons de très bons jeunes, surtout du côté masculin. Maintenant, il y a plusieurs facteurs qui font que ça passe ou pas. Le grand tournant intervient souvent après la rhéto. Quand il faut trouver l’équilibre entre les études et le sportif. Lucie et Charlotte y sont parvenues. Trois de nos jeunes sont, pour l’instant, repris en Be Gold. Mais pour d’autres, cela peut tomber plus tard. Pour Lucie et Lotte, c’est d’autant plus méritoire qu’elles ont évolué sur des infrastructures obsolètes, et notamment sur le terrain sablé de Jambes, avant qu’on ne bénéficie des nouvelles installations à l’Hastedon. Dans ces conditions, on peut encore plus envisager de sortir des éléments de très bon niveau. On fait tout pour, en tout cas!