Boninne est à 40 minutes du titre
Les Boninnoises ont pris une belle option sur le titre en allant s’imposer chez les Loyersoises, ce jeudi soir.
Publié le 20-05-2022 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/2IRJNR7OYBBKBDGETO765DDDXA.jpg)
Loyers 56 – Boninne 64
13-18, 15-8, 11-22, 17-16
LOYERS: Laloux 11, Giaux 14 (1x3), Bonmariage 2, Moeys 2, De Lessines 2, Dubit 3, Ernoux 6, Gerard 4, Lukowiak 8.
BONINNE: Gilliard 6, Bassani 0, Delahaut 16 (3x3), Noel 6, Gilson 14, Houthuys 4, Delveaux 0, Germiat 9 (2x3), Gautier 2, Mullenders 0, Naveau 7.
Cette première manche de la finale des play-off débute par une minute de silence en hommage à la grand-mère de la joueuse boninnoise Aurore Virlée.
Les "Jaunes" rentrent directement dans leur match. Patientes et altruistes, les filles de Perrine Drygalski trouvent les solutions intérieures, via des pick and roll bien exécutés ou en captant de précieux rebonds offensifs.
Du côté des "Rouges", c’est plus brouillon en attaque. Mais elles parviennent à rester au contact après le premier quart (13-18).
Dans le deuxième acte, Loyers resserre sa défense et son adversaire a plus de mal dans les pénétrations. Offensivement, elles précipitent moins le jeu et, via leur métronome Giaux, elles reviennent à égalité et prennent même les commandes au repos (28-26).
À coup de trois points
En deuxième mi-temps, après un petit round d’observation durant lequel l’écart oscille entre 2 et 4 points, Boninne accélère par Gilson qui, avec sa main gauche, fait mal aux Loyersoises (39-48 à la 30e).
Dans le dernier quart, alors que Loyers tente un dernier coup en passant en zone, les "Jaunes", par l’entremise de Germiat et Delahaut, la font sauter à coup de trois points. Elles s’offrent ainsi la première manche de cette finale.
"On a clairement manqué d’envie, peste le coach loyersois, Christophe Giaux. Il faut que les neuf joueuses soient toutes impliquées."
"On a vu le vrai Boninne en seconde période, avec beaucoup plus d’intensité" , juge sa collègue boninnoise, Perrine Drygalski, qui commence à rêver de titre.