Une belle complicité sur le rectangle
Formé à Presgaux et Tromcourt, Michaël Fouarge assure avec brio le fond à Villers-le-Gambon. Avec la place St-Aubain dans le viseur.
Publié le 19-05-2022 à 06h00
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Michaël, où et quand avez-vous tapé vos premières balles?
J’avais 5 ans quand je me suis affilié à Presgaux, dans le club de mon village. J’y suis resté jusqu’en minimes. Comme je souhaitais évoluer et franchir un palier, j’ai rejoint les minimes de Tromcourt, un club qui mettait l’accent sur la formation des jeunes. J’ai ainsi évolué encore un an en minimes, et progressivement j’ai intégré les équipes adultes jusqu’en promotion.
Ensuite, j’ai choisi de rejoindre la régionale 1 de Vierves. Nous avons coiffé les lauriers et nous sommes montés en promotion. J’y suis resté pendant trois saisons avant de revenir à Presgaux.
Nous avons enlevé le titre en promotion pour découvrir la nationale 3.
Après deux saisons en N3, vous avez choisi de partir à Villers-le-Gambon. Pourquoi ce départ?
Alors que j’évoluais au fond, le club a engagé Julien Froment qui préférait tenir le même poste de frappe. Particulièrement déçu, j’ai donc choisi de changer d’air.
Qui vous a transmis le virus?
C’est mon papa, Jacques. Il a notamment joué à Presgaux, mais aussi à Couvin et Boussu.
Faites-vous d’autres sports?
J’ai repris le tennis de table à Baileux, mais je joue aussi au football à Gimnée, en défense. Une saison à oublier au plus vite vu que nous n’avons gagné aucun match. Les jeunes préféraient sortir que devenir jouer. J’ai également évolué au foot en salle à Couvin.
Que retenez-vous de la saison 2021 à Villers-le-Gambon?
On a vécu une saison difficile. L’équipe n’a pas été épargnée par les blessures. Certaines tensions sont aussi apparues entre joueurs.
Vous avez par contre bien débuté la saison 2022…
On a en effet franchi les deux premiers tours de la coupe de Belgique en éliminant notamment Planois. Et nous avons enchaîné avec trois succès, à Presgaux, contre Saint-Marc et à Warnant.
L’ambiance dans le groupe est totalement différente. On est davantage soudé et les encouragements ont remplacé les critiques.
Ce week-end, vous avez perdu votre brevet d’invincibilité. Pas trop déçu?
L’objectif d’accrocher à chaque fois le point est atteint. On reste ainsi en course pour la Balle du Gouverneur. Certes, il faudra compter avec Aisemont, Senzeilles et Warnant mais on a les atouts pour se qualifier pour la place Saint-Aubain. En tout cas, on ne va rien lâcher et on va se battre jusqu’à la fin du premier tour.
Votre trio de frappe est-il renforcé?
Avec l’arrivée d’Arnaud Godart au grand milieu et celle de Quentin Dufour, qui peut monter au petit milieu, on est mieux armé. Avec Arnaud, on s’entend à merveille. On a une belle complicité.
Où puisez-vous vos meilleurs souvenirs?
J’ai épinglé à plusieurs reprises les écussons en minimes et cadets, à Tromcourt. Cela reste de grands moments. Je retiens aussi les trois années à Vierves avec la montée en promotion. J’y ai été accueilli comme l’enfant du village.
Je n’oublie pas le titre en promotion à Presgaux avec mes cousins Damien et Mathieu. Sur le tamis aussi, nous sommes performants.