Pas de patte de lapin pour Guy
«Ma décision a été mûrement réfléchie. Je préfère m’en aller car avec douze unités au compteur, il faut tenter quelque chose. Ca me fait mal car Beauraing, c’est mon club. Celui où j’ai débuté il y a 42 ans avant d’aller évoluer plus haut, en D1, disait Guido Dardenne qui fut aussi douze fois international. Là, Guy Thys, que j’ai eu comme entraîneur, avait sa patte de lapin comme on le disait souvent. Moi pas et comme je souhaite avant tout que Beauraing retrouve au plus vite des couleurs même si je ne me considère pas vraiment comme responsable, je préfère céder le relais. Pourquoi pas en interne dans le club?»
Publié le 26-11-2012 à 07h00
Ce choix, Guy l'assume mais chacun sait que ça doit lui faire mal dans le coin d'un cœur où coule du sang bleu. Il était revenu voici deux ans dans la petite ville qui l'a vu grandir et il espérait y boucler sa carrière d'entraîneur. «Nous, on voudrait qu'il reste et on va en rediscuter sérieusement», ajoutait la présidente Carole Surahy, bien triste ce dimanche.
Chez les Loyersois, Dany Verkamer était bien entendu satisfait d'avoir remporté cet important débat de bas de tableau. «C'est ce qu'on retiendra avant tout car dans notre situation, comme celle de Beauraing d'ailleurs, seuls les points comptent. Le beau football, on y pensera plus tard. L'an dernier, dans des circonstances assez semblables, Beauraing avait pris les trois points et s'était envolé par la suite. Cette fois, les rôles se sont inversés mais Beauraing suivra cette trace de victoire, j'en suis persuadé… On n'a pas livré un grand match mais à 11 contre 9 en seconde mi-temps, on a alors pu trouver les bonnes solutions après un départ plus que laborieux. C'est de bon augure pour la suite, je l'espère…»