L’éloge de la fausse note
"Quand j’étais enfant, mes parents ont dû faire un prêt pour acheter un piano. Après l’académie, j‘ai arrêté pendant 20 ans.
Publié le 05-02-2022 à 06h00
On ne nous apprend peut-être pas assez à prendre du plaisir. Aujourd'hui, je me dérouille. On apprend très vite, petit, beaucoup plus que quand on est adulte." En lançant son appel à idées, Sébastien s'est vite rendu compte que les pianos publics pullulaient. Dans les gares, les ports… "C'est assez unique qu'un tel instrument soit mis à disposition de n'importe qui. J'aimerais comprendre comment est né le mouvement. C'est poétique comme initiative." Le showman espère bien tomber sur des engins extraordinaires mais s'attend aussi à tomber sur des antiquités, avec, des histoires à raconter mais peut-être aussi des touches défaillantes. "Je sais qu'ils ne seront pas accordés comme au Sainte-Élisabeth. Mais je suis un fan de fausses notes, du fait que rien n'est parfait nulle part. Puis, c'est du pain béni pour un clown. S'il n'y en a qu'une, on peut l'amadouer. "