Il y a urgence aux urgences
À l’occasion du conseil communal et sur demande du conseiller Arthur Zabus, le conseil communal unanime a approuvé une motion réclamant «le maintien et la continuité des services hospitaliers urgents de l’hôpital de Marche».
Publié le 11-10-2021 à 06h00
À l’origine de cette motion, le départ (qui n’est pas nouveau, nous a-t-on dit) des médecins urgentistes de cet hôpital vers des salaires plus intéressants au Grand-Duché, à Bastogne ou à Libramont. En cause, le salaire (et les primes) de ces médecins, souvent indépendants. Cinq sur neuf ont démissionné. Il y a donc un risque de fermeture de ce service.
La Ville doit réagir (et elle vient de le faire), dit le conseiller de la majorité qui ajoute: ce service doit fonctionner 24 h sur 24. On y dénombrerait jusqu’à plus de 20 000 admissions par an.
D’ici avril, il n’y aurait plus ou au mieux qu’un seul médecin au service des urgences, laisse-t-on penser. Le SMUR ne pourrait plus travailler. Alors que d’avril à septembre, dans la zone touristique que couvre cet hôpital, c’est une période importante. Il faudrait donc se tourner vers l’hélico de Bra-Lienne (ce qui est déjà le cas actuellement). Un service réputé mais, hélas, coûteux. Que fait-on donc du patient qui devrait aussi s’en référer aux services SMUR voisins, plus longs à arriver sur les lieux, domiciles ou accidents.