Isières s’offre aussi Kerksken
Où donc s’arrêteront les Athois? Comme si la Coupe et la Grand-Place n’étaient pas assez, Isières est venu à bout du leader Kerksken samedi.
Publié le 20-09-2021 à 06h00
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Pas de changement en haut du classement, mais un écart réduit d'un point entre Kerksken et Thieulain. Samedi, le leader alostois s'est en effet incliné à Isières dans une lutte disputée. «Ce fut une belle propagande du jeu de balle, souligne le capitaine athois Dimitri Dupont. À 1-4, alors que pour le même prix c'était 3-2, on a eu une discussion. On a ensuite pris le dessus pour mener 7-6 et, à la mi-temps, on s'est regardé: "punaise les gars, on est devant Kerksken!" Tout le long du match, on a pu compter sur des supporters au top.» Les jeux sont ensuite montés jusqu'au fatidique 12-12 avant qu'Isières ne s'empare du dernier jeu.
Le lendemain, les hommes de Claude Leleux avaient un long déplacement jusqu'à Mont-Gauthier où la kermesse (ou ducasse, c'est selon) battait son plein. Les Rochefortois, rentrés bredouilles la veille de Wieze, espéraient un point bien utile à leur opération sauvetage. C'est au final poussivement qu'ils l'ont décroché (8-13) dans une lutte où Fiasse n'a pas montré son meilleur visage. Avec ce point, Mont-Gauthier n'est pas encore mathématiquement sauvé puisque Sirault, dernier, est à 6 points des Bleus. «Mais on joue chez eux samedi. À nous de faire en sorte que notre maintien soit officiel là-bas.» Au vu de la mauvaise première armure des Rochefortois hier, on aurait même pu croire que l'écart avec la lanterne rouge ne serait que de 5 points. «Une fois qu'on a gagné notre 5e jeu, on a retrouvé la motivation et on s'est dit que c'était possible, enchaîne Corentin. Pour notre dernière à domicile, on se devait de prendre ce point.» Au fil des jeux, on a senti Isières essoufflé. «Je crois qu'il y avait comme un contrecoup de samedi: 25 jeux dans la chaleur, ça joue sur les organismes», sourit Valentin Aubert. Pour Mont-Gauthier, il reste deux luttes en déplacement. «Je suis déçu, confie Tristan Schmit. On doit attendre la toute fin de saison pour savoir si nous allons être sauvés. Or, notre place est plus haut dans le classement. On manque de régularité et notre 2e tour, chez nous, a été catastrophique. Le résumé de notre saison, c'est de mener des jeux à 40 et de les laisser filer. On est capable de mieux.»
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