Nicolas Brasseur, Staying Alive
On l’a connu sous le nom de DJ Cino. Nicolas Brasseur développe désormais ses activités dans Alive, sa société d’événementiel.
Publié le 29-11-2017 à 06h00
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Pour tous ceux qui se sont rendus à des soirées ou des bals de rhétos dans la région ces dix dernières années, le nom de DJ Cino ne devrait pas être inconnu. Le Jemellois débute à 16 ans. Il anime des mariages, des baptêmes et petit à petit, est appelé par des boîtes de nuit et de plus gros événements. Jusqu’à se retrouver sur la même affiche que Bob Sinclar à Gedinne.
Derrière les platines et la casquette de DJ se cache Nicolas Brasseur, un jeune homme sérieux et ambitieux. Parallèlement à ses activités musicales, il mène des études d’ingénieur du son à l’IAD à Louvain-la-Neuve. Fort de ce bagage, il peut désormais se tourner vers le métier de prestataire technique. Avec un avantage, au cours de ses années à passer de la musique en soirée, il a toujours réinvesti ses cachets, principalement pour s’acheter du matériel. En 2014, il lance sa société Alive, avec laquelle il prête du matériel aux organisateurs d’événements et occupe le rôle d’ingénieur du son.
Métier-passion
Forcément, on le voit moins à l’affiche en tant que Cino. Mais le développement de l’entreprise est exponentiel. Sa première grosse soirée, c’est le Dream’in Festival en 2014, où il est également organisateur. Il accumule l’installation technique des bals et soirées rhétos de la région, lumières, son… De petits jobs à gros chantiers, les nouveaux clients s’accumulent.
Forcément, son emploi du temps est chargé, mais Nicolas Brasseur aime ça, «ce n'est pas un travail, c'est une façon de vivre, un métier-passion ». D'abord concentrées les week-ends, ses activités s'étalent désormais en semaine et de plus en plus en dehors de Rochefort. Il est notamment ingénieur du son pour la tournée Sois belge et tais-toi, avec une soixantaine de dates à assurer. Pour rester au top, pas le choix, il faut sans cesse investir. «L'événementiel, c'est l'escalade, le matériel est vite dépassé et les demandes des artistes sont en constante augmentation, témoigne-t-il. Il faut avoir de la psychologie aussi, il faut s'adapter aux demandes de l'organisateur, qui veut payer le moins cher possible, et de l'artiste, qui veut le meilleur matériel ».
Nouveau QG
Pas toujours évident de trouver un équilibre familial avec toutes ces demandes, mais sa compagne le pousse dans sa voie. «C'est une fierté d'être parti de zéro, d'avoir créé quelque chose. Ça me booste tous les jours ». Avec des finances saines, il peut désormais se tourner vers l'avenir. Un entrepôt est en construction au zoning de Rochefort, pour stocker le matériel et y placer son bureau, «un QG ». Nicolas Brasseur concède que ses activités de Dj vont petit à petit s'éteindre, mais peu importe où il se trouve par rapport aux machines, ce sera toujours pour faire danser les gens.