Bilan et perspectives pour le GAL RoMaNa
Les responsables du GAL RoMaNa ont présenté leur dossier de candidature pour leur nouvelle programmation.
Publié le 04-02-2015 à 05h00
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Un groupe d’action locale (GAL) est une association de communes et de partenaires qui collaborent en faveur du développement local. Le GAL RoMaNa inscrit son travail sur les communes de Rochefort, Marche et Nassogne.
Lors de la séance du conseil de lundi soir, ses responsables sont venus présenter le bilan de la précédente programmation. «De nombreux projets ont été réalisés depuis 2008, a précisé l'échevin marchois Nicolas Grégoire, qui a été le président du GAL durant les deux premières années. On doit notamment au GAL des partenariats pour la création des marchés du terroir à Marche et Nassogne, l'édition de brochures de promotion, d'avoir favorisé le développement économique de l'artisanat d'art, d'avoir contribué à l'entretien des voies lentes et à promouvoir la mobilité douce et l'écomobilité en Famenne. Il existe également beaucoup d'interconnexions entre le travail du GAL et celui réalisé par le Pays de Famenne.»
Un bilan très positif, donc! Reste évidemment que le GAL veut poursuivre cette action dans le temps. Et pour cela, il faut que son dossier de candidature soit retenu dans la nouvelle programmation européenne Leader 2015-2020. Deux millions d’euros sont en jeu.
Le GAL a donc présenté au conseil marchois les fiches projets contenues dans son dossier de candidature et qui feront l’objet de son travail si le dossier est retenu.
Création de banques alimentaires
C’est ainsi que Corine Mullens, échevine rochefortoise et présidente actuelle du GAL, et Caroline Delmarche, la coordinatrice du GAL RoMaNa, ont présenté une dizaine de projets, réfléchis et retenus selon une méthodologie participative lors de réunions de travail organisées à l’automne dernier.
Parmi ceux-ci, on retiendra entre autres le projet de structuration de l'aide alimentaire. «Un projet de 200 000€ pour créer notamment une banque alimentaire», expliquent les deux responsables. Un projet qui intéresse la commune de Marche dans un tout premier plan. «Nous avons le projet de créer une épicerie sociale. Celle-ci pourrait s'insérer autour de ce projet», estime le conseiller de la majorité Samuel Dalaidenne, suivi en cela par le président du CPAS, Stephan De Mul: «Il y a clairement un besoin au niveau des banques alimentaires et d'une épicerie sociale».
Tourisme vert et géologie
Autre projet qui a retenu l'attention du conseil marchois, le projet relatif à la promotion du tourisme vert, dans lequel est contenue l'idée de Géopark. «Nous voulons nous inscrire dans cette idée de Géopark en y inscrivant notre spécificité du Fond des Vaulx. Un professeur montois réalisera peut-être bientôt une étude scientifique sur ce site dont nous devons développer le potentiel touristique», insiste le bourgmestre André Bouchat.