Haro sur un « reportage scélérat »

Nullité des poursuites pour cause de preuves non fiables et de procès équitable impossible. Voilà ce que plaide principalement Jean-Marie Dermagne, l’avocat des Vieujean.

E.W.
Haro sur un « reportage scélérat »
lutteuses Rochefort ©EdA

Et de raconter comment le dossier de ses clients, de son point de vue, aurait pris tant d’ampleur. Tout d’abord, une jeune fille («90% de ce qu’elle dit, ce sont des mensonges») se confie au planning familial de Rochefort. Son médecin directeur, une dame, est la compagne du journaliste Defossé. Une confidence sur l’oreiller, et c’est la Grosse Bertha, dénonce la défense. Me Dermagne l’affirme: «Jean-Claude Defossé a interrogé plusieurs jeunes filles, avant les enquêteurs. Leur témoignage a été filmé». Le plaideur estime que s’il y a eu manipulation, c’est bien ici. Du genre on leur tend la perche en suggérant qu’elles sont les victimes d’un pervers. Perche que les témoins saisissent, «surtout quand les témoignages vous délestent de votre propre rôle. Par après, face à la police, on répète forcément la même chose».

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