Le B. Solex club a fêté ses vingt ans
Une semaine durant, Han-sur-Lesse s’est mué en paradis pour «Solexistes». Deux cents passionnés ont fait la fête au club national.
Publié le 13-07-2012 à 07h00
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Un vélo de route d’un autre temps, dont la roue avant est surmontée d’un petit moteur deux temps de 49cm3. Une puissance de moins d’un CV. Pas de pétarade. Finalement, vu de l’extérieur, un Solex, ce n’est pas tellement… sexy. Et pourtant. Près de 25 ans après la fin de sa production en France, il passionne toujours autant. Au point qu’aux quatre coins de l’Europe, des fans sont regroupés en clubs. En Belgique aussi. Et il se fait que cette année, le B. Solex Club souffle ses vingt bougies. Ses 300 membres, répartis des deux côtés de la frontière linguistique, avaient envie de marquer le coup par le biais d’une grande rencontre internationale, émaillée tant de balades que de riches moments de rencontre. L’événement s’est déroulé à Han-sur-Lesse, tout au long de la semaine dernière.
Tout y est
Pourquoi à Han-sur-Lesse? Jules Gouverneur, responsable des relations publiques du B. Solex Club, répond: «Notre point de chute devait rencontrer plusieurs critères: modes d'hébergement variés, espace pour accueillir les mobilhomes, attrait paysager et touristique. Un de nos membres, Daniel Collignon, est de Rochefort. Il a attiré l'attention du comité sur le fait que selon lui, Han-sur-Lesse convenait au profil. Nous n'avons pas été longs à convaincre et réellement, nous ne regrettons pas notre choix, car tout y est. »
Riche humainement
Deux cents Solexistes en étaient. Ils venaient de Belgique bien entendu, mais aussi des Pays-Bas, de France, d'Allemagne ou d'Italie. Qu'est-ce qui leur faisait donc tant envie qu'ils ont accompli un tel périple pour certains? «Chez nous, ce n'est pas tant le côté collection qui prime, explique Jules Gouverneur. La grande majorité d'entre nous n'est pas plus branchée que ça sur l'aspect technique de ces petites machines. En réalité, nous les considérons plutôt comme autant de prétextes à des rencontres. Nos balades sont en effet très riches humainement. On croise des gens de tout âge, de tous milieux, de toutes professions. Et on échange, on discute, on rigole. Ça, ça nous fait tout autant avancer que nos petits moteurs… »
Réussi, malgré la pluie
Du lundi au vendredi, trois balades étaient proposées. Chacun pouvait les accomplir à sa guise, en toute autonomie. Le temps fort de la semaine était fixé au week-end. Diverses animations ont émaillé la journée de samedi, avec pour point d'orgue une balade de 35km qui n'a pas été perturbée par les conditions climatiques. En revanche, celle du dimanche, longue de 60km, a dû être postposée à l'après-midi. «Mais cela n'a en rien altéré l'enthousiasme des participants, et leur sentiment commun que cet événement a été une grande réussite », a conclu Jules Gouverneur.