Installation d’un nouvel échevin
Alors que l’arrivée d’un nouvel échevin ne pose en général guère de problème, celle survenue, lundi soir, a quelque peu étonné l’opposition.
Publié le 19-01-2022 à 06h00
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L’échevin Pascal Chevalier, responsable de l’Environnement, des Espaces verts et des Forêts, de la Propreté publique, du Bien-être animal, du Tourisme et de la Vie associative, abandonne son écharpe scabinale qu’il cède à Patrick Vicqueray qui reprendra la plupart de ses compétences.
Quelques petits changements toutefois entre le nouvel échevin et son collègue des Travaux Éric Massaux. Patrick Vicqueray reprendra le Patrimoine et l’Agriculture et cédera les Espaces verts et les Forêts.
À l’étonnement de l’opposition sur ce changement, Pascal Chevalier répond qu’il s’agit d’une décision personnelle. Il restera conseiller communal, car il continue à être impliqué dans la vie associative et ainsi soutenir la majorité.
Le nouvel échevin affirme qu’il poursuivra consciencieusement le travail effectué par son prédécesseur. Il sera remplacé comme chef du groupe MIC’S par Laurent Bournonville.
François Piette insiste et se demande pourquoi l’une des deux élues, Agnès Wauthelet (595 voix) et Michèle Berger (446) qui ont plus de voix que le nouvel échevin (434), n’a pas été retenue pour ce poste.
Le bourgmestre Luc Delire met fin à cet échange, l'estimant "déplacé. C'est un accord intra MIC'S.C'est notre problème et il n'y a pas d'ordre utile pour les échevins, ce sont des choix et on peut se réjouir qu'il y ait un échevin à Lesve", conclut-il.
Le président du conseil, Fabrice Leturcq, rappelle que tout ce qui se fait l’est dans la plus stricte légalité.
Vote sans surprise, majorité contre opposition.
Deux questions écartées
L’opposition a déposé cinq questions orales. Le président en a écarté deux, car elles traitent de sujets personnels et non d’intérêt général.
Dimitri Spineux revient sur la demande d’un passage pour piéton devant l’hôtel Garcia, sur la chaussée. L’échevin Dubuisson rappelle qu’il s’agit d’une compétence de la Région wallonne qui, lors d’une demande communale, a refusé, car il n’y a qu’un accotement et non des trottoirs. De plus, la vitesse à cet endroit est de 70 kilomètres/heure et le risque d’accident est réel, car il y a une fausse impression de sécurité. Pour l’échevin, qui regrette qu’il n’y ait pas beaucoup d’écoute de la part de la Région wallonne, le dossier n’est pas clos. Il invite les citoyens à avertir les services communaux lorsqu’un problème surgit.
Daniel Fosséprez s'est demandé pourquoi on maintenait les réunions en visio-conférence. "Par prudence et pour servir d'exemple par rapport aux interdictions d'autres rassemblements", explique le bourgmestre.
Hélène Maquet voudrait savoir où en est le dossier de Marteau-Longe qui devient un endroit peu sécurisé. Le bourgmestre précise que le projet urbanistique avance et que c'est le propriétaire qui est chargé de veiller à la sécurité. Il y a eu une rave party dans des bâtiments annexes et non au château. Le bourgmestre n'a été averti qu'à 9 h 15 le lendemain et la commissaire n'a reçu aucun appel dans la nuit. "Tout cela devrait être régularisé dans un avenir proche", conclut Luc Delire.