D’Yvoir à Huy, 260 jours de travail pour créer la dorsale cyclable Vicigal
Trois ministres, du soleil et du beau monde pour l’ouverture officielle des travaux du Vicigal qui reliera la Meuse d’Yvoir à celle de Huy.
Publié le 25-05-2023 à 19h21 - Mis à jour le 25-05-2023 à 19h22
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Le bourgmestre d’Ohey, Christophe Gilon a accueilli sur son territoire plusieurs mandataires des communes concernée par le Vicigal, soit Yvoir, Assesse, Gesves, Ohey et Huy. L’Oheytois s’est réjoui de cet outil qui s’inscrit dans une logique de mobilité durable à vivre au quotidien ou pour les loisirs. Une manière d’unir davantage des communes qui ont décidé d’appuyer un dossier lancé il y a près de six ans.
Le Vicigal, c’est une dorsale cyclable de mobilité douce et de loisir de 42 kilomètres intégrée dans le réseau points nœuds et le réseau structurant wallon. Il traverse donc cinq communes et relie 10 villages. 75% de tronçons sont publics et 25% sont privés. Il y a eu 23 dossiers d’emprise.
Xavier Sohet, coordinateur du projet et du GAL a rappelé le contexte dans lequel le projet a été lancé. La difficulté de mobilité en milieu rural a incité les communes à développer des liaisons douces entre les villages. Il a insisté sur les atouts indéniables de la région à savoir la nature, la biodiversité, le patrimoine, le terroir. Il a également souligné le partenariat efficace avec la maison du tourisme Condroz-Famenne.
Le tracé de ce Vicigal est inspiré, en partie, de l’ancienne ligne du vicinal et du chemin des bateliers. L’objectif est de créer des liaisons vers le Ravel.
Un travail de longue haleine
Les travaux ont été attribués à l’entreprise Colas, seront coordonnés par l’INASEP et devraient durer 260 jours ouvrables.
Pour les revêtements, il a fallu tenir compte de plusieurs facteurs comme la longévité du projet, la fréquence des entretiens, l’intégration dans le paysage, la cohabitation avec le charroi agricole et forestier, les contraintes techniques et le coût, estimé à 6 569 528 €
Le ministre wallon de la mobilité Philippe Henry a donné cette information ; il y a cinq fois plus de déplacements à vélo qu’au début de la législature. La ministre wallonne du développement rural, Céline Tellier, a épinglé le travail de longue haleine abattu pour arriver à la concrétisation de ce dossier, mais aussi l’aspect participatif du projet et la dimension transcommunale. Elle sera attentive au projet de création du parc naturel envisagé par les GAl des Tiges et Chavées et Condroz-Famenne.
Enfin, le ministre wallon des pouvoirs locaux Christophe Collignon a montré les avantages de la supracommunalité, tout en affirmant que la mobilité douce est bonne pour le climat et le tourisme. Notons que, pour l’occasion, une œuvre d’art a été réalisée par un artiste de Haillot: Rudy Dosogne.