Le dur labeur du cueilleur

Quand la fraise est à maturité, le cueilleur doit assurer de grosses journées. Sous la pluie ou le soleil de plomb.

S.Hq.

En plus d’un siècle, le travail du cueilleur n’a pas beaucoup changé. "Cela reste un boulot assez dur", concède ce fraisiculteur wépionnais. Le dos cassé, les genoux pliés… la position n’a rien de confortable. "Et puis, quand la fraise est à maturité, il faut y aller, quelles que soient les conditions météo. Il peut pleuvoir, faire très froid au petit matin ou également incroyablement chaud durant la journée. Mais quand c’est le moment, il faut cueillir et les journées peuvent être très longues." Autrefois, tout cela se faisait en famille ou avec les proches. "Mais les contrôles TVA ont chamboulé tout ça", constate ce producteur. "Il est aujourd’hui très difficile pour trouver la main-d’œuvre." Pour toutes ces raisons.

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