Un labo pluridisciplinaire et éphémère émerge à Salzinnes
Durant un an, le Labo Astrid permettra à des créateurs de bénéficier de locaux adaptés à leur besoin et de promouvoir leurs œuvres.
- Publié le 16-09-2023 à 06h00
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Depuis le 7 septembre, le paysage culturel namurois compte un nouvel espace de création pluridisciplinaire, situé au 22 avenue Reine Astrid. Sous la supervision du Comptoir des Ressources Créatives (CRC), cet emplacement de 400 m2, baptisé Labo Astrid, permettra à des artistes locaux d’accéder à des espaces de travail adaptés ainsi que de favoriser la collaboration avec leurs pairs. Le tout à des prix démocratiques fixés à cinq euros par m2 (hors TVA).
Déjà gérant de locaux à Saint-Servais via son ASBL Hang’Art, le CRC-Namur étoffe ainsi son offre d’infrastructures artistiques. "La différence ici, c’est que l’endroit est situé à proximité du centre-ville, avance Anne-Sophie Colmant, coordinatrice. Il est donc plus facile d’y accéder en train, en vélo ou à pied." Des attraits qui ont convaincu le photographe Stanislaw (Stanislas Verhaegen), premier occupant des lieux: " Il s’agit d’une bonne localisation puisqu’on peut réaliser le shooting dans le studio ou à l’extérieur, soit au pied de la citadelle ou dans le vieux Namur.
Un labo éphémère
Sur place, le photographe s’active déjà à rassembler quelques clichés, en vue d’y installer son atelier. Parmi sa sélection figure la série Les Rayonnantes qui met en scène des portraits de femmes uniquement vêtues d’une toile de jute. "Certains modèles ont quelque chose en eux de tellement beau qu’on peut les habiller avec le plus simple vêtement", commente Stanislaw.
Au même titre que les futurs occupants du lieu, Stanislaw a dû signer une convention, valable trois mois, pour louer son local. "Pour rejoindre le Labo Astrid, il faut être indépendant complémentaire et manifester l’intention de vivre de sa création", souligne Anne-Sophie Colmant. Ce laboratoire pluridisciplinaire, mis à disposition par le BEP, connaîtra toutefois une existence éphémère d’un an, selon la convention de mise à disposition précaire. Au-delà de cette période, le bâtiment connaîtra une reconversion définitive, en lien avec les activités du TRAKK voisin, dédiée aux industries culturelles, créatives et au numérique.