Fêtes de Wallonie 2023 à Namur : Marc "dompte" toujours le mât à 60 ans (photos&vidéo)
A 60 ans, Marc Timsonnet n’a rien perdu de sa force et de sa souplesse. Depuis 1991, il a toujours grimpé au sommet du mât de cocagne.
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- Publié le 16-09-2023 à 15h57
- Mis à jour le 16-09-2023 à 20h37
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Ce n’est pas un jambon ni un énorme saucisson qui sont accrochés tout en haut du mât. Mais Marc Timsonnet n’a pas besoin de ces cadeaux pour atteindre le sommet, un challenge qu’il a toujours relevé depuis… 1991.
"Quand j’ai les pieds au sol, juste avant le coup de sifflet, je le regarde, comme un adversaire. Il ne bouge pas et je sais que je vais devoir le dompter." Marc défend les couleurs de Beez, comme c’était déjà le cas lors de la première édition des Walloniades, il y a 32 ans.
Mais quel est le secret de la longévité de ce formidable compétiteur qui affiche désormais soixante années au compteur ? "Je m’entraîne un peu toute l’année en grimpant aux poteaux électriques", détaille redoutable le concurrent. "Il y a aussi une technique particulière à maîtriser. Il faut utiliser un peu tous les muscles du corps. On se hisse avec la force des bras. Les pieds sont en croix pour bloquer une fois qu’on a progressé. Et puis, on pousse aussi avec les cuissons pour monter encore plus haut."
Il faut aussi soigner l’adhérence. "Le revêtement des mâts plantés ici sur la place Saint-Aubain est parfois très glissant. Je n’utilise pas de talc mais je me crache un peu dans les mains", précise l’agile grimpeur.
La vieille garde ne se rend pas
On le voit, on le perçoit, c’est aussi dans la tête que beaucoup de choses se jouent pour ce désormais sexagénaire, ancien para-commando. "Quand vous démarrez bien, vous prenez confiance et vous savez que vous allez maîtriser ce mât. Il faut aussi garder un rythme et éviter qu’en cours de partie, on faiblisse un peu. Si on redescend, c’est très, très mauvais pour le moral." Mais pour Marc Timsonnet, l’esprit, c’est aussi et surtout celui de la camaraderie. "Au sein de l’équipe, on est encore une majorité à avoir participé dès l’édition de 1991. Certains ont soixante et même soixante-cinq ans. Mais participer aux Walloniades, c’est un moment très important. Pour certains, c’est la seule fois de l’année où l’on se revoit. On a aussi beaucoup de chance: dans l’équipe du départ, tout le monde est encore là." Et ça, ça donne du tonus quand il faut grimper au sommet d’un mât qui, pour beaucoup, ne se laisse pas si facilement dompter. Sauf quand c’est Marc qui est à son pied.


