École de Boninne: extension pour la rentrée 2024 ?
Longtemps attendu, l’agrandissement de l’établissment pourrait être effectif à la rentrée prochaine. Le cahier des charges a été validé par le conseil communal mardi soir.
- Publié le 06-09-2023 à 09h00
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Il y a les dossiers qui se concrétisent… et puis il y a les autres. La rénovation de l’école communale de Boninne appartient à la deuxième catégorie. Les générations d’élèves et de professeurs désireux d’enfin être débarrassés des modules qui tiennent lieu de classes vont tout doucement commencer à se succéder. Alors que des tout-petits ont fait leur première rentrée la semaine dernière, d’autres, aujourd’hui pré-ado, ont quitté les lieux définitivement. Les élèves sont aujourd’hui au nombre de 165.
L’établissement était donc promis à une extension, dès 2019, avant que d’autres écoles ne lui grillent la priorité. Les coûts nécessaires pour entreprendre les grandes manœuvres boninnoises ayant notamment été jugés trop élevés. Néanmoins, au cabinet de l’échevin du Patrimoine Tanguy Auspert (Les Engagés), on a bon espoir de penser que le cahier des charges présenté au conseil, mardi soir, est le bon. Montant estimé: près d’1,3 million€ pour remplacer les modules par un préfabriqué pouvant accueillir quatre classes, construire un préau et réaménager la cour. "Mais du préfabriqué de qualité ", insiste l’échevin. Il est aussi question d’équiper le nouvel ensemble de panneaux solaires et de sanitaires. Tout pourrait aller vite, dit Tanguy Auspert. "Si les délais sont respectés, le début de l’ouvrage peut être envisagé en mars de l’année prochaine pour une fin estimée avant la rentrée 2024-2025".
Sur fonds propres, un choix assumé
François Seumois (PS) s’interroge : un appel à projet du ministre Daerden permettrait de glaner des subsides… or, dit-il, la Ville entend mener les futurs travaux sur fonds propres. Un choix du collège, répond Tanguy Auspert qui assume. "Mais le cahier des charges est prêt et il pourrait être rentré dans la première phase de cet appel à projet", insiste le conseiller socialiste.
Une remarque qui n’empêche pas cette première étape administrative d’être franchie sans encombre : le conseil a validé le projet à l’unanimité.