Sentiment d’insécurité à Jambes : "L’impression que la criminalité a glissé du centre de Namur"
Le bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, a répondu au courrier envoyé par Delphine Gilles au nom des Jambois. L’éclairage public doit être tout prochainement rétabli.
- Publié le 03-06-2023 à 06h00
- Mis à jour le 05-06-2023 à 18h40
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Depuis plusieurs mois, les Jambois ressentent un sentiment d’insécurité. Ils l’ont fait savoir au bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, via un courrier envoyé mi-mai par Delphine Gilles. Cette riveraine s’est occupée ces dernières semaines à recenser les incivilités ainsi que les vols dont les habitants ont été victimes ces derniers temps. "Le bourgmestre a récemment répondu à notre courrier. Il a indiqué qu’à la suite du sentiment d’insécurité ressenti et exprimé par les habitants et la baisse des coûts de l’énergie, le collège renonçait à la mesure d’extinction nocturne. C’est une excellente nouvelle dans la mesure où certains Jambois n’osaient plus se promener en rue après 22h. Notre courrier a permis d’appuyer un peu plus la demande et les doléances de nombreux riverains."
Une rencontre le 7 juillet
Plus que le courrier, l’habitante a sollicité le bourgmestre pour une rencontre. Elle aura lieu le 7 juillet en présence, également, du chef de corps de la police de Namur. "Je souhaite, au nom des Jambois que je représenterai, pouvoir leur exposer les nombreuses problématiques que les riverains rencontrent ces derniers mois." Elle explique que le sentiment d’insécurité grandit de semaine en semaine. "À quoi cela est dû ? C’est difficile de trouver, aujourd’hui, des éléments concrets. Toutefois, de nombreux riverains ont l’impression que la criminalité a glissé du centre de Namur vers différents quartiers de Jambes." Plusieurs lieux sont la cible de vandalisme et de trafic de drogue. "Au pied de l’Enjambée, côté Jambes, c’est le rendez-vous pour vendre ou se piquer. Rue de Coppin et rue Mazy, certains n’hésitent pas à rentrer dans les halls d’immeubles pour dealer."
Lors de cette réunion, Delphine Gilles soumettra plusieurs idées au bourgmestre et chef de corps de la police. "Je ne demanderai pas la présence d’un policier à chaque carrefour. Nous aimerions plutôt une présence policière plus accrue en soirée ou encore l’installation de caméras dans différents quartiers."
Autre idée: la création d’un QR code à coller sur les vélos afin de pouvoir identifier les propriétaires en cas de vol. "C’est ce que propose la Ville de Bruxelles. Pourquoi donc ne pas l’imaginer à Namur ?" Enfin, elle insiste sur le fait que la Ville et la police ne restent pas non plus les bras croisés. "Il y a eu une réaction des forces de l’ordre face aux problèmes de rodéo sur le parking du cinéma tandis que le Lidar a été récemment placé sur le pont des Ardennes pour forcer les conducteurs à lever le pied. Nous ne pouvons donc pas parler d’immobilisme mais force est de constater que plusieurs problématiques ont pris de l’ampleur ces derniers mois à Jambes. C’est le cas du vandalisme et la drogue."