Étienne Gaublomme, le nouveau procureur du Roi de Namur

Le magistrat connaît déjà bien la maison depuis quelques années. Il est notamment en charge des dossiers de trafics de stupéfiants, une criminalité de plus en plus présente en région namuroise. Étienne Gaublomme est également le magistrat chargé des relations avec la presse.

Le substitut avait déjà postulé pour la fonction de procureur du roi de Marche-en-Famenne, sans succès. Mais cette tentative, à Namur, est donc la bonne.

Pour rappel, ils étaient quatre à prétendre au poste de procureur du Roi de Namur. Le siège est vacant depuis le 1er mars, date du départ vers Mons de Vincent Macq.

A la mi-mars, Sophie Debelle, Frédéric Gilson, Étienne Gaublomme et Marc Servais avaient remis leur plan de gestion, en d’autres termes, leur vision de la future organisation du parquet de Namur.

Hier après-midi, chacun des quatre candidats a été entendu par le Conseil supérieur de la Justice. Le CSJ est composé de magistrats mais aussi d’avocats, des professeurs d’université et des représentants de la société civile. Après débat, le conseil fait donc connaître le candidat qu’il veut "présenter". C’est en quelque sorte le premier classé.

Dans l’écrasante majorité des cas, ce choix sera respecté par les autorités judiciaires et politiques.

La procédure prévoit encore d’autres étapes et cela peut prendre encore quelques semaines. Mais raisonnablement, Étienne Gaublomme, le nouveau patron du parquet de Namur sera aux commandes à la rentrée de septembre.