Namur: en couple, les deux SDF ont volé la caisse du O’Tacos et des parfums à l’Inno, ils risquent 18 mois de prison

Ils ont notamment brisé en pleine nuit la vitrine du O’Tacos, place de la Station, avant d’être interceptés avec la caisse en mains.

JVE
 La prévenue a notamment dérobé plusieurs bouteilles de parfum.
La prévenue a notamment dérobé plusieurs bouteilles de parfum. ©ÉdA – 21435765776 

Les voleurs n’ont pas vraiment fait preuve de discrétion. Ils devront répondre de leurs actes devant le tribunal correctionnel en procédure accélérée.

"Ils n’ont pour eux que leur jeunesse et leur amour". C’est ainsi que Me Somers entame sa plaidoirie au sujet d’un couple de trentenaires accusés de divers vols. "Ils sont SDF, ont été lâchés par leurs familles, étaient toxicomanes mais se reprennent en main. Ils sont à même la rue, en marge de la vie en société. Ils n’ont pas de toit, sont sujets à des assuétudes, dans une situation financière plus que précaire."

Lui, a un casier judiciaire de près de 11 pages. Il doit répondre d’un vol avec effraction commis la nuit du 19 au 20 avril 2021 peu avant 4 heures du matin, place de la station à Namur. Après avoir brisé la vitrine du O’Tacos de la place de la Station à Namur, il a pris la fuite avec la caisse. S’il nie la participation de sa compagne dans ce vol, c’est ensemble qu’ils ont été interceptés, lui avec ladite caisse, qui contenait près de 1 000 euros et elle avec des cartes de banque et des cartes d’identité.

Le 27 janvier 2021, la prévenue a dérobé deux parfums à l’Inno de Namur. "Nous étions à la rue. Un homme m’a donné les marques qu’il souhaitait. Il m’a promis de me payer la moitié de leur valeur pour ce vol, je me suis exécutée."

Le substitut Marganne requiert 18 mois de prison et 100 euros d’amende à l’encontre des membres du couple. Me Somers souligne que ce sont près de 7 ans de prison qui pendent au nez du prévenu, divers sursis lui ayant été accordés étant en train d’être révoqués. Étant donné que les faits évoqués ce vendredi se sont déroulés durant une période pendant laquelle d’autres faits ont été commis et pour lesquels ils ont déjà été condamnés, Me Somers demande au tribunal qu’aucune pleine complémentaire ne soit prononcée à l’égard de ses clients.

Jugement le 31 mars.

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