Au CHU de Namur, complètement ivre, elle représentait un danger pour elle et autrui : elle a en effet allongé l’infirmière-urgentiste
Alors qu’elle voulait quitter l’hôpital, elle a été retenue par les infirmières qui ont estimé qu’elle représentait un danger pour elle et pour autrui.
Publié le 09-01-2023 à 21h26 - Mis à jour le 09-01-2023 à 21h28
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Le tribunal correctionnel de Namur a prononcé lundi une peine de 2 ans de prison et une amende de 200 euros assorties d’un sursis de 3 ans à l’encontre d’une prévenue coupable d’avoir porté un coup à une urgentiste.
Les faits ont eu lieu dans le courant de l’année 2019 au CHU Sainte-Élisabeth de Namur. La prévenue s’était présentée sur base volontaire, ivre, aux urgences car elle voulait entamer une cure pour soigner son addiction. Alors qu’elle voulait quitter l’hôpital, elle a été retenue par les infirmières qui ont estimé qu’elle représentait un danger pour elle et pour autrui. Elle a alors décoché un violent coup de poing à la tempe droite de la victime, qui a souffert d’une incapacité de travail de plus de 4 mois.
Constituée partie civile, l’infirmière réclamait 1 000 euros à titre provisionnel et la réalisation d’une expertise. Elle a en effet été victime d’une commotion et est encore en proie à des céphalées.
Selon le substitut Marganne, la prévenue, absente à l’audience du 5 décembre, disait ne se souvenir de rien. Elle n’a pas répondu à la proposition de médiation pénale et ne s’est pas présentée début décembre au tribunal correctionnel. La peine minimale de 2 ans de prison avait donc été requise.