Bouge : des cadeaux dans une boîte à chassures pour les démunis
L’opération " boîte à chaussures " prend ses quartiers dans une librairie de Bouge. Bénéficiaires : les 39 associations bénéficiaires de VIVReS.
- Publié le 11-12-2022 à 17h14
- Mis à jour le 11-12-2022 à 17h15
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Lipajou, une institution à Bouge si l’on sait que cette librairie va bientôt fêter ses 40 ans d’existence. Alors que les fêtes s’annoncent dans un contexte particulièrement anxiogène, la libraire Cécile Dieu a décidé de lancer, à son échelle, une opération "boîte à chaussures". Objectif: offrir aux personnes dans le besoin un petit cadeau, auquel elles renoncent bien souvent faute d’avoir de quoi se payer le strict minimum.
Chaque boîte doit clairement identifier son destinataire:H (homme), F (femme) ou E (enfant). Elle peut contenir de l’utile comme de la nourriture, mais aussi de la douceur comme un chocolat, un petit parfum, ou encore un jouet, une carte ou un dessin. " Certaines personnes complètent leur boîte jour après jour, comme un calendrier de l’Avent inversé", note Cécile Dieu.
Jusqu’au 20 décembre
"Une collègue libraire mène cette opération depuis plusieurs années, explique la Bougeoise. Et parmi nos fidèles clients, il y a Jean-Claude Mantez, président de la scrl VIVReS." Cette plateforme d’invendus frais vient en aide à 39 associations. Elle est sans doute le Père Noël idéal pour redistribuer de manière équitable les précieuses boîtes. Les colis sont à déposer au plus tard jusqu’au 20 décembre à la librairie ou chez VIVReS.
Pour Jean-Claude Mantez, cette opération est évidemment la bienvenue, lui qui par son action sur le terrain en avec l’aide d’autres bénévoles est le témoin direct de l’aggravation de la paupérisation. "Avant le Covid, nous étions à 5500 bénéficiaires. Nous en sommes désormais à 9 000. Et cela ne risque pas de s’améliorer." Lors de sa création en septembre 2016, la plateforme aidait 5 associations ; elles sont 39 aujourd’hui.
Remplir une boîte à chaussures d’une paire de gants, de biscuits, d’un jouet: un geste qui a son importance pour des familles de plus en plus nombreuses à vivre les fêtes de fin d’année dans la difficulté.
Lipajou, place des Tilleuls, 6, à Bouge. VIVReS, chemin de la Plaine, 1, à Belgrade (ancienne caserne).