Namur: les échasseuses sont prêtes à écrire l’histoire (Vidéo)
Samedi, les échasseuses étaient de sortie pour un de leur dernier entraînement avant l’échasse de diamant, le 17 septembre. Chacune espère marquer l’histoire.
- Publié le 03-09-2022 à 14h22
- Mis à jour le 03-09-2022 à 15h32
Certaines n’ont qu’une dizaine d’années, d’autres la vingtaine, la trentaine. Ces enfants, adolescentes et adultes ont les yeux qui pétillent à la table de l’ASBL Les Echasseurs. Elles sont toutes réunies samedi matin pour montrer à quel point elles sont fières de prendre part à la première joute féminine de l’histoire. Et elles en ont dans le ventre. "Vous verrez, les plus jeunes ont des ressources et n’ont pas peur d’aller au contact, sourit Frédéric Gilon, vice-président de l’ASBL. Si elles ont répondu à l’appel des échasseurs, c’est parce qu’elles ont toujours rêvé de prendre part à une joute. "Dès que j’ai pris connaissance de l’invitation à prendre part au combat, j’ai directement posé ma candidature, sourit Alice Gobiet, 35 ans. C’est une histoire de famille avec mon frère et mon père qui participent aux joutes. J’étais la première à débarquer aux entraînements."
Son sentiment, à moins d’une quinzaine de jours du grand rendez-vous, c’est avant tout la fierté. "Il y a aussi un côté excitant car nous sommes sur un pied d’égalité avec les échasseurs. Nous partageons les mêmes échasses et vivons les mêmes combats. Nous partageons même les entraînements avec les garçons. Ils nous apprennent tous leurs petits trucs."
La différence d’âge, pour Alice, c’est une force dans le groupe. Il y a une excellente cohésion. "Il y a beaucoup de respect, de bienveillance. Nous n’allons pas foncer comme une brute sur une la plus jeune.Sinon, je peux vous dire que ça tape (rires). Nous ne retenons pas nos coups!"
Le rendez-vous est fixé le dimanche 17 septembre, juste avant l’échasse d’or. Elles sont en tout cas impatientes d’en découdre, impatientes de soulever, pour la première fois de l’histoire des échasseurs, l’échasse de diamant.