Les jeunes étaient à leur niveau à Jambes
Près de 80 jeunes ont goûté à la nouvelle formule de tournoi amical, ce samedi à Jambes, sous l’égide de la Ligue et du BC Namur.
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/F6J454ZQB5ELDKATQCBGL34NJA.jpg)
Publié le 31-05-2022 à 10h08 - Mis à jour le 31-05-2022 à 10h17
:focal(545x417.5:555x407.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/EMM74KWZCZATJIZ3URJL7QQNHU.jpg)
Le plan de relance initié par la Ligue Francophone Belge de Badminton a déjà produit des effets positifs. "On a dépassé le nombre record d’affiliés relevé avant le Covid, et qui s’établissait à 11.224. Ce chiffre a chuté à 8.854 pendant la pandémie, pour remonter et atteindre 11.343 membres, au mois d’avril, expliquait, ce samedi, Quentin Gaspard, chargé de mission au sein de la Ligue. Le projet “restart” a pour but de dynamiser, de mettre en valeur et d’accompagner les clubs dans le développement de leur école des jeunes." Parmi les initiatives, figurent les nouveaux Tournois Jeunes Amicaux (TJA), dont la douzième et dernière étape avait lieu dans le hall du centre Adeps "La Mosane", à Jambes. Ouverts aux enfants et adolescents âgés de 7 à 17 ans, débutants ou confirmés, aux membres comme aux futurs adhérents de club, ces tournois "nouvelle mouture" ont la particularité de proposer, à chaque participant, un nombre minimum de matchs en simple, face à des adversaires d’un niveau similaire au sien, peu importent son âge et son genre. "C’est une formule proche de ce qui se fait en France et que j’apprécie", confiait Thierry Maurice, originaire de Toulouse et responsable de l’école des jeunes et des entraîneurs du club namurois depuis six ans. "Cela leur permet de s’amuser au travers de trois ou quatre matchs, rassemblés sur une demi-journée. Pour le mini-bad des U9, cela s’organise via des poules de trois, puis des matchs de classement. Pour les autres, le logiciel gérant les tableaux fait en sorte qu’après chaque tour, le vainqueur se retrouve avec d’autres joueurs victorieux et les perdants avec les autres vaincus et ainsi de suite. Et à la fin, forcément, chacun tombe sur des matchs de son niveau."
Évaluation préalable
Le système se base également sur une évaluation préalable des participants, afin de partir d’une liste hiérarchisée. "Lors de son inscription, l’enfant (ou ses parents) devait effectuer une autoévaluation, au travers d’un formulaire à remplir, qui était suivie de celle de son entraîneur, afin de pouvoir situer au mieux son niveau", précisait l’entraîneur du BCNamur, satisfait de cette "première" pour son club. "C’était un objectif, de finir la saison par cette organisation, surtout pour nos débutants. Quatorze de nos jeunes sont finalement de la partie et j’en suis très content. D’autant qu’ils ont été à l’arrêt pendant 2,5 mois, suite à la réquisition de Tabora (voir ci-dessous). Cela se voit d’ailleurs un peu, sur le terrain. Mais l’envie et la motivation sont là. Sur la journée, on aura accueilli 80 jeunes, issus de clubs venant de toute la partie francophone du pays, comme Mettet, Wanze, Martelange, Jodoigne, Fernelmont, Loverval, Belleflamme ou encore Seraing et Malmedy. Des cercles qui organisent généralement eux-mêmes des tournois de jeunes. C’est très bien, d’autant qu’on est proches des sessions d’examens. Pour le club, on verra si c’est rentable, financièrement.Une partie des frais est prise en charge par la Fédération, mais la salle de Jambes est plus chère et, à part les 5 € d’inscriptions et la vente de friandises, on n’a pas de rentrées."
Le sourire des participants, maniant la raquette sur les neuf terrains installés, lui, n’avait pas de prix. "Au final, ces nouveaux tournois auront rassemblé 850 enfants, ce qui va au-delà de nos espérances , concluait le responsable de la Ligue. Le bilan est encore meilleur au regard de leur ressenti, car on leur demande chaque fois d’évaluer leur expérience. Et, sur une échelle de 10, la moyenne est de 8 ou 9. Cela leur donne même envie de prendre part à d’autres tournois, amicaux ou officiels, ce qui était un gros problème auparavant, et de s’entraîner plus. Les entraîneurs, eux, en ressortent avec l’envie de hausser encore leur niveau de compétence. Et les clubs renforcent leur volonté de développer leur école de jeunes. C’est donc très positif pour notre vivier. Un vrai coup de fraîcheur sur notre discipline ."