Le club namurois espère retrouver «sa» salle en août
Les comitards du BC Namur étaient à la manœuvre, pour encadrer l’étape finale de ces tournois de jeunes « new-look ». « Nous comptons nous-mêmes un peu moins de 80 enfants dans nos rangs, déclarait Thierry Maurice, tout en suivant des yeux la prestation d’une de ses jeunes protégées. Je m’occupe surtout du mini-bad, pour les moins de 9 ans. Et au début, cela se fait sans filet. Le jeune doit d’abord prendre la mesure de la raquette, du volant, du terrain, intégrer les principes du jeu, avant d’envisager de travailler avec cet obstacle. Généralement, il doit attendre de passer en U11 pour être capable de faire de vrais échanges. »
Publié le 31-05-2022 à 06h00
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L’école des jeunes du club "tourne" avec six entraîneurs, qui assument les trois séances hebdomadaires (mardi pour les U11-U13, jeudi pour les U15-U17 et vendredi pour les U9, chaque fois de 18 à 20h, avant les séances pour les seniors). " On les répartit aussi en fonction de leurs niveaux et de leur volonté de passer en compétition, sur lesquelles nous les suivons, ou de rester en loisirs."
Un partenariat avec Toulouse dans les cartons
Comme le rappelle son coach français, le club namurois a dû se résoudre à fermer son école, quand Tabora a été réquisitionné par la Ville pour assurer l’accueil des réfugiés ukrainiens. "Pour les adultes, on a trouvé une solution avec le gymnase de Malonne. Mais pour les enfants, il s’est avéré impossible de trouver une alternative, du moins dans des créneaux horaires compatibles avec la disponibilité de nos entraîneurs, qui ont évidemment tous un employeur. Normalement, on devrait récupérer notre salle vers la mi-août, même si on attend une confirmation officielle. Mais, si on peut en disposer avant, c’est encore mieux" , ajoute ce consultant d’une société bruxelloise, qui nourrit aussi le projet de ficeler un partenariat avec un club de sa ville natale. " Le principe serait de faire un stage là-bas et un chez nous, sur deux ans, et pas uniquement centré sur le badminton, mais plus multisports. On a dû mettre ce dossier entre parenthèses avec l’apparition du Covid, mais la réflexion est toujours en cours, notamment pour harmoniser les règles d’encadrement, qui ne sont pas les mêmes en France qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles."