L’hécatombe a atteint les séries provinciales
Malgré l’absence de public, en vigueur depuis le 29 novembre dans les salles, les instances du volley-ball avaient maintenu leurs championnats, les clubs étant d’autant moins impactés financièrement que… les buvettes restaient accessibles.
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Publié le 21-01-2022 à 06h00
Mais, au fil des semaines, les demandes de report de matchs, pour cause d’infections au Covid dans les noyaux, inondent de plus en plus les boîtes mail des responsables compétitions.
Au niveau des divisions nationales et de promotion, cela fait déjà plusieurs semaines que c'est le cas. Au point que, dans certaines séries, il ne s'est disputé qu'une seule rencontre le week-end dernier. Et la tendance ne va pas à l'amélioration. "Cela n'arrête pas", confirme Michel Loppe, qui œuvre dans les départements concernés de Volley Belgium et de la FVWB. "La première option reste d'essayer de faire rejouer tous les matchs. Il reste des week-ends disponibles et la possibilité d'en programmer en semaine, en supprimant les matchs réserves. Cela a déjà été le cas, dans certaines divisions nationales. Même si ce n'est pas toujours facile, vu les déplacements et les horaires de travail des joueurs."
La "contagion" a, cette fois, gagné les équipes de provinciales, relativement épargnées jusqu'ici. "Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais cette semaine, c'est l'hécatombe dans plusieurs clubs, où le nombre de cas a subitement explosé, confie Fabrice Fossépré, qui gère les championnats provinciaux namurois. Comme à Jemeppe et à Floreffe, qui a annulé tous les entraînements pour une durée de dix jours, afin d'éviter que les contaminations ne s'étendent. Là, j'ai déjà recensé entre douze et quatorze rencontres remises, alors qu'on n'est que jeudi matin. Je pense qu'il y en aura d'autres, même si je ne l'espère pas."
La situation n'est pas catastrophique pour autant, en provinciale. "C'est vraiment le premier week-end où on est confrontés à une telle avalanche. Ce n'est donc en rien problématique, au niveau du calendrier. Il reste des dates disponibles et le CP a déjà étudié des pistes de solutions, au cas où cela perdurerait. Le seul petit souci se situe en P3 messieurs, où les remises risquent de retarder le début du second tour, programmé début février. Car on ne peut le commencer tant que tous les matchs allers n'ont pu avoir lieu. Il y a aussi quelques cas dans les catégories de jeunes, qui ont repris le week-end dernier. Mais elles semblent moins gravement touchées."
Aucune crainte à nourrir, non plus, quant au devenir des championnats. "On n'est pas inquiets. Au vu de l'évolution de la situation sanitaire, c'était prévisible, qu'on connaisse une telle situation à un moment. Le fait que les clubs soient atteints en même temps, c'est moins grave que s'ils l'étaient à tour de rôle. Je pense qu'on pourra aller au bout, sauf si le Codeco venait évidemment à décider d'arrêter tout le sport. Mais je ne le pense pas." On verra quelle est la tendance ce vendredi.
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